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Fait divers

UNE CINQUANTAINE DE MAISONS EMPORTÉES À CAUSE D'UN ORGAGE À OYEM

UNE CINQUANTAINE DE MAISONS EMPORTÉES À CAUSE D'UN ORGAGE À OYEM
Un violent orage a ravagé plus de 50 maisons, plongeant des dizaines de familles dans une situation de détresse extrême.


Depuis la nuit du mercredi au jeudi 20 mars 2025, une vague de désolation s’est abattue sur le quartier d’Adom-Odzip, dans le deuxième arrondissement d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. Un violent orage a ravagé plus de 50 maisons, plongeant des dizaines de familles dans une situation de détresse extrême. Alors que certains ont été contraints de dormir à la belle étoile, les habitants du quartier lancent un appel vibrant au président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ainsi qu’à son gouvernement pour que des mesures urgentes soient prises afin de soulager leur souffrance.



Dans la nuit du mercredi, un orage d’une rare intensité a frappé de plein fouet la ville d’Oyem. Le quartier Adom-Odzip a été particulièrement touché, avec plus de 60 habitations privées de leurs toits. Les habitants ne peuvent que déplorer les dégâts matériels colossaux. Parmi les témoignages, celui d'une habitante, qui raconte l'horreur vécue en plein cœur de la nuit :



« La propriétaire de cette cuisine était en train de préparer son repas. Alors qu’elle ajoutait du sel dans sa marmite, un bruit assourdissant se fit entendre, et en un instant, elle se retrouva sans toit au-dessus de la tête. Complètement désemparée, elle s’est d’abord assurée de couper le gaz avant de réaliser l’étendue des dégâts »


raconte un témoin.



Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer, mais la situation demeure catastrophique. Des familles entières ont perdu leur logement et sont contraintes de passer la nuit sous les étoiles, redoutant une nouvelle pluie qui pourrait aggraver leur situation.


Les habitants de la zone touchée expriment leur soulagement de n’avoir pas enregistré de pertes humaines.


« Dieu merci, il n’y a pas de blessés, pas de morts. Mais les pertes matérielles sont incalculables, inestimables »


déclare un résident, le regard empreint de tristesse et d’inquiétude. Mais l’impact de la catastrophe ne se limite pas aux habitations : le réseau électrique a également été gravement endommagé, ajoutant une difficulté supplémentaire à la vie des sinistrés.


Jean Christophe Ovono Nguema, délégué spécial de la commune d’Oyem, a immédiatement pris la direction des lieux afin d’évaluer l’étendue des dégâts. Dans ses propos, il exprime un profond soulagement :


« Le réseau électrique a été fortement perturbé, mais heureusement, nous n’avons pas à déplorer de pertes humaines. Cela aurait pu être bien pire. Je crois que la présence divine nous a protégés, car toutes les conditions étaient réunies pour qu’il y ait des morts. Si Dieu n’avait pas veillé sur nous, nous serions aujourd’hui en train de pleurer de nombreuses victimes»


Face à cette situation catastrophique, les sinistrés d’Adom-Odzip n’ont d’autre choix que de compter sur l’intervention des autorités pour surmonter cette épreuve. Un habitant du quartier s’adresse directement au président de la transition :


« Monsieur le président, nous sommes dans une situation de grande détresse. Nous avons perdu nos maisons, nous n’avons pas de moyens pour faire face à cette situation critique. Votre soutien serait d’une importance capitale pour nous permettre de surmonter cette tragédie »


À l’heure actuelle, les sinistrés espèrent une réponse rapide et efficace de la part du gouvernement et des autorités locales. Les promesses d’assistance sont attendues avec impatience, tandis que la communauté d’Oyem se serre les coudes, dans l’espoir que les jours sombres qui s’annoncent soient bientôt éclairés par la solidarité nationale.


En attendant, les habitants d'Adom-Odzip doivent faire face à des nuits difficiles et à une vie précarisée.

Par Pamphile EBO

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