L'état des routes urbaines au Gabon demeure un sujet de préoccupation majeur. En effet, plusieurs voies de circulation sont dans un état de délabrement avancé, à l'image de la situation préoccupante à Akournam 2, un quartier de la commune d'Owendo où l’axe Marché d’Akournam 2 - Carrefour Carrière ressemble à une route ayant essuyé un bombardement aérien.

Les habitants de cette zone, confrontés quotidiennement à cette route dégradée, vivent un véritable calvaire. Ils observent impuissants l'agonie de cette route. 

Nos reporters, désireux de se rendre compte de la situation sur place, ont constaté un spectacle choquant : des routes transformées en véritables fleuves lors de chaque pluie, avec des véhicules presque noyés par les eaux créées par l'érosion du sol.

"Le CTRI doit travailler, ici-là, il faut travailler partout, ce n'est pas seulement dans les provinces qu'il faut aller distribuer des cadeaux"

explique un habitant d'Akournam 2. L'entretien de cette route a cessé depuis des années, et son état ne cesse de se dégrader. Cette route est devenue un véritable piège se refermant sur le quotidien de ses habitants.

"Toutes les routes renovées au carrefour Acaé et ailleurs, tout est bétonné et tranquille. Mais ici, Akournam est oublié"

déplore un résident. Ce dernier souligne que l'état de la route est non seulement décourageant pour ceux qui y vivent, mais aussi pour ceux qui y investissent. Nombreux sont les habitants qui commencent des projets de construction, mais se retrouvent incapables de les terminer, découragés par l’impossibilité d’accéder à leurs terrains en raison de l'état de la route où seuls les véhicules tout-terrain ont accès. Ici, ce sont uniquement les pick-up tout-terrain qui transportent les passagers. 

Cette situation impacte directement le quotidien des automobilistes qui font des aller et retour incessants chez les mécaniciens, Les chauffeurs sont débordés par les pannes.  Les élèves qui résident le long de cette route ne sont pas épargnés.

"Le matin, c'est vraiment compliqué, on doit marcher sur des kilomètres pleins de boue pour pouvoir prendre un taxi à un carrefour"

raconte une mère de famille. En effet, la dégradation de la route oblige les résidents à changer leurs habitudes, faisant de simples trajets quotidiens un véritable casse-tête.

Face à cette situation, les habitants d'Akournam 2 ne cessent de solliciter l'attention des autorités.

"Nous espérons que le président Oligui Nguema prendra en compte notre situation. Si cette route était réparée, cela nous soulagerait vraiment"

joute un autre habitant. Les plaintes de la population sont nombreuses, et beaucoup se sentent abandonnés par les autorités. Une plaque du CTRI au quartier Marcolino, montre pourtant que cette figure figure en bonne place parmi les projets du Comité de transition pour la restauration des institutions. 

 

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