L’économie forestière gabonaise encaisse une véritable onde de choc. Selon la dernière note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie, la production de grumes a chuté de 17,7 % au quatrième trimestre 2024. Une pilule amère pour un secteur déjà fragilisé.

Le retour de la saison des pluies a considérablement ralenti l’évacuation des grumes par voie routière, tandis que la voie ferrée, maillon faible de la chaîne logistique, peine toujours à se remettre sur les rails, faute de wagons disponibles. Ce double frein jette une ombre sur les ambitions du secteur.

En comparaison annuelle, la baisse est atténuée à -5,2 %, preuve que les fondamentaux résistent, bien que l’activité reste en demi-teinte. Malgré une étroite collaboration entre acteurs publics et privés, les capacités de livraison et la demande industrielle peinent à suivre, jetant le discrédit sur les efforts de relance.

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