La Compagnie d’Exploitations Commerciales Africaines - Société Gabonaise de Distribution (CECA-GADIS), un acteur majeur du commerce et de la distribution au Gabon, a décidé de briser le silence face à ce qu’elle qualifie de « campagne de dénigrement » orchestrée par un ancien cadre de l’entreprise.

Dans un communiqué signé de Maître Alicia Lidwine Ondo Ngambia, avocate au barreau du Gabon et membre du conseil de l’Ordre, la société dénonce la diffusion récurrente, depuis le début de l’année, de messages anonymes ou signés, accompagnés de documents visant à discréditer la direction et ternir l’image de la société. Ces documents, selon l’avocate, reposeraient sur des faits anciens, sortis de leur contexte et non authentifiés par les services compétents de la CECA-GADIS.

L’auteur présumé de ces publications serait un ancien directeur de l’organisation et de l’informatique, ayant quitté l’entreprise en janvier 2019 pour faire valoir ses droits à la retraite, après deux décennies de service. Selon la CECA-GADIS, ce dernier tenterait d'obtenir une somme d’argent importante en échange de la promesse de ne pas divulguer d'informations prétendument compromettantes. La société y voit une « tentative d’extorsion de fonds » et un acte de chantage.

« L’ancien collaborateur viole ainsi les clauses de confidentialité stipulées dans son contrat de travail et instrumentalise des documents internes dans l’unique but de nuire à l’entreprise »

déclare Maître Ondo Ngambia. Elle précise qu'une plainte a été déposée en France, pays de résidence de l’intéressé, afin que la justice soit saisie.

Face à cette situation, CECA-GADIS se veut rassurante. L’entreprise assure qu’elle poursuivra ses activités en toute transparence et dans le strict respect de l’éthique des affaires. Elle adresse également un message de sérénité à ses salariés, à ses clients, à ses partenaires économiques ainsi qu’aux autorités nationales et internationales.

Entreprise centenaire, CECA-GADIS réaffirme son rôle d’acteur économique engagé au service du développement du Gabon, et appelle l’opinion publique à ne pas se laisser abuser par des allégations qu’elle juge « mensongères et sans aucun fondement ».

 

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