À Libreville, de nombreux habitants, notamment ceux du quartier Akouram 2 dans la commune d’Owendo, dénoncent les délais d’intervention jugés excessifs de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) en cas de coupure d’eau ou d’électricité. Ces lenteurs, qui peuvent durer plusieurs jours, voire des mois, impactent lourdement leur quotidien.

Parmi les voix qui s’élèvent, celle de Marcel Mboumba Mapessi.

"Ici, j’ai un problème avec mon compteur d’eau. J’ai appelé le service de la SEEG à deux reprises. Ils m’ont donné un numéro de dossier le 16, en promettant d’intervenir. Jusqu’à aujourd’hui, rien n’a été fait"

confie-t-il, visiblement lassé. Le plus inquiétant ? Depuis le 12 avril 2025, il est totalement privé d’eau, alors qu’il affirme être à jour dans ses paiements.

Comme lui, de nombreux résidents de Libreville s’interrogent : pourquoi de telles lenteurs dans la prise en charge des pannes, alors que les services de base sont essentiels ? Des facteurs structurels et organisationnels pourraient expliquer ces retards, mais le silence prolongé des autorités de la SEEG concernées ne fait qu’alimenter le mécontentement.

Dans un souci de transparence, notre rédaction s’est rendue au service dépannage de la SEEG. Malheureusement, aucune réponse officielle ne nous a été fournie.

Face à cette situation, la nécessité d’un audit du fonctionnement interne de la SEEG semble s’imposer. Car au-delà des désagréments quotidiens, c’est la confiance des usagers envers un service public vital qui s’érode.

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