Alors que les élèves retrouvent le chemin de l’école, une autre rentrée, plus administrative, se poursuit en parallèle : celle des réclamations sur les bulletins du 2ᵉ trimestre. Dans plusieurs établissements de Libreville, des erreurs dans le calcul des moyennes ont été signalées, relançant le débat sur la rigueur du suivi académique.

Au lycée Jean Baptiste Obiang Etoughe comme au CES Nelson Mandela de Libreville, le même ballet s’observe. Élèves et parents défilent dans les bureaux administratifs pour faire rectifier des anomalies sur les bulletins. Nadine Mengue épouse Ngowet, surveillante du second cycle, confirme :

« Les moyennes ont bel et bien été recalculées, nous sommes en train de leur remettre les bulletins corrigés. »

Heureusement, ces erreurs ne concernent qu’une minorité d’élèves. Gabin Rispal Emore Mba, principal du CES Nelson Mandela, précise :

« Au second cycle, nous gérons près de 3000 élèves. Nous n’avons enregistré qu’environ 200 réclamations. »

Sur place, un dispositif a été anticipé.

« Ici à Nelson Mandela, nous avons l’avantage d’un bureau dédié à la remise des bulletins après vérification. Monsieur Angoué Ella s’en charge tout au long du trimestre »

explique Serge Thierry Ngoma, censeur pédagogique.

Si elles semblent marginales, ces erreurs peuvent avoir de lourdes conséquences. Une moyenne faussée à la baisse peut compromettre une année entière. Ces sessions de réclamation jouent donc un rôle essentiel, à la fois pour la transparence du système éducatif et pour l’avenir des élèves.

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