Lors d’un entretien sur TV5 Monde, le Président français Emmanuel Macron a livré une analyse franche sur l’évolution politique de certains pays africains, tout en saluant l'exemple du Gabon dans l'organisation de son élection présidentielle. Revenant sur l’intervention française au Mali en 2013, il a rappelé que sans cette action, le pays aurait sans doute cessé d’exister en tant qu’État unifié. 

« Ce choix, je ne l’ai pas initié, mais il était nécessaire »

a-t-il souligné. Il a reconnu que la présence française s’est prolongée sans avancées concrètes sur le plan démocratique.

Le Président français a ensuite fustigé les régimes issus de putschs militaires, les accusant de ne pas représenter les peuples qu’ils prétendent défendre.

« Ce n’est pas une élection, ce n’est pas la voix du peuple »

a-t-il déclaré. Il a critiqué l’absence de participation des jeunes et de processus électoral libre. Contrairement à cette tendance, Emmanuel Macron a salué la démarche gabonaise, où des élections ont bel et bien été organisées, marquant une volonté de retour à un ordre démocratique.

« Aucun d'entre eux contrairement à ce qui s'est passé au Gabon n'est pressé de faire des élections libres  »

a-t-il indiqué. Selon lui, aucun autre pays concerné par un putsch n’a été aussi prompt à organiser un scrutin présidentiel comme le Gabon. Pour le numéro Un français français le Gabon fait figure d’exemple rare dans la région subsaharienne.

 

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