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A l’occasion du tout premier Conseil des ministres de la Cinquième République, ce jeudi 8 mai 2025, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a procédé à une série de nominations très importantes.

C’est une page qui se tourne et une autre qui s’ouvre à la Présidence de la République du Gabon. A l’occasion du tout premier Conseil des ministres de la Cinquième République, ce jeudi 8 mai 2025, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a procédé à une série de nominations très importantes. Parmi elles, celle de Patricia Lydie Mouellet Bassissa au poste de conseiller spécial, cheffe du département communication de la Présidence. 


Connue et respectée dans le paysage médiatique gabonais, Patricia Lydie Mouellet est loin d’être une novice. Présentatrice vedette sur Gabon 1ère, ancienne cheffe de service à TV+ puis directrice de l’information de la télévision nationale, elle s’est imposée comme l’une des figures emblématiques du journalisme au Gabon. Moins de deux mois après sa nomination à la tête de l’information de Gabon Télévision, elle est catapultée au sommet de la communication institutionnelle du pays.


Elle succède à Télesphore Obame Ngomo, en poste depuis le lendemain du coup d’État du 30 août 2023, à un moment où le pouvoir avait besoin de réorganiser sa communication après des années de crise politique et institutionnelle. Mais cette transition a laissé des traces : le département communication s’était progressivement effacé, peinant à imposer une ligne claire, et où la qualité de la couverture médiatique avait essuyé plusieurs critiques.


La tâche qui attend Patricia Lydie Mouellet n’est pas une sinécure. Il s’agira non seulement de redonner de la voix à la Présidence de la République dans l’espace médiatique national et international, mais aussi de rétablir un lien de confiance avec la presse locale, trop souvent tenue à l’écart. Elle devra surtout porter l’image d’un pouvoir en pleine refondation, à l’orée d’une Cinquième République née sous le signe du changement et de la restauration de la souveraineté.












Par Pamphile EBO

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