La conjoncture monétaire nationale clôture l’année 2024 sous des auspices nuageux, selon la dernière note sectorielle du ministère de l’Économie et des Participations. Au terme du quatrième trimestre, les voyants virent à l’orange : les avoirs extérieurs nets du système monétaire accusent un repli marqué de 37,8 % en l’espace de trois mois. Un signal inquiétant qui confirme une trajectoire en pente descendante.

Parallèlement, le solde du compte d’opérations bat sérieusement de l’aile, avec une dégradation de 46,1 %. Quant au taux de couverture extérieure de la monnaie, il fait également grise mine, glissant légèrement de 0,6 point pour atteindre 71,2 % au 31 décembre, contre 71,8 % trois mois plus tôt. Ce tassement, bien que modeste, reflète une dynamique en petite forme, entre fragilité conjoncturelle et incertitude persistante.

Dans un contexte économique en dents de scie, ces indicateurs laissent transparaître un climat mi-figue mi-raisin, où prudence et inquiétude se mêlent. L’année 2025 s’annonce donc très importante pour enrayer cette spirale descendante et restaurer la solidité des équilibres extérieurs. Du pain sur la planche pour le nouveau gouvernement. 

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