2 927 150 000 FCFA

Le Cameroun se prépare à une série d’élections cruciales entre 2025 et 2027, notamment la présidentielle d’octobre 2025, les régionales de décembre 2025, les législatives et municipales de février 2026, ainsi que la sénatoriale de 2027. Pour soutenir ce processus, l’Organisation des Nations unies (ONU) a signé, le 9 mai 2025 à Yaoundé, un accord de partenariat avec Elections Cameroon (Elecam), l’organe chargé de l’organisation des scrutins. Cet accord prévoit une assistance technique d’un montant de 5 millions de dollars US ( 2 927 150 000 de FCFA).
L’objectif principal de ce soutien est de renforcer la crédibilité et l’inclusivité du cycle électoral. L’ONU s’engage à promouvoir le dialogue multipartite, en impliquant des acteurs clés tels que les leaders religieux, les médias, les organisations de la société civile, ainsi que les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap. Elle prévoit également le renforcement des capacités d’Elecam, notamment à travers la formation de son personnel, pour améliorer l’organisation et la gestion des élections.
Cette collaboration fait suite à une demande formelle d’Elecam, adressée à l’ONU en octobre 2024, sollicitant une assistance technique pour les élections prévues en 2025 et 2026. Rosemary A. DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, a confirmé le déploiement d’une mission d’évaluation des besoins électoraux (NAM) en réponse à cette demande, soulignant l’engagement de l’ONU à soutenir le Cameroun dans l’organisation de scrutins transparents et inclusifs .
Ce soutien intervient dans un contexte politique où se prépare en toile de fond la succession du président Paul Biya, en poste depuis 1982. Plusieurs personnalités, dont Maurice Kamto, Cabral Libii, Emmanuel Franck Biya et Éric Essono Tsimi, ont exprimé leur intention de participer à la présidentielle de 2025.
L’engagement de l’ONU à accompagner le Cameroun dans cette période électorale est un signal fort en faveur de la consolidation démocratique et de la participation citoyenne. Il reste désormais à Elecam et aux autorités camerounaises de mettre en œuvre les recommandations de l’ONU pour garantir des élections libres, transparentes et inclusives.