VICTIMES D'INCESTE

Dans la province de la Ngounié, et plus précisément dans un village reculé, une agression abominable a récemment choqué la communauté. Deux filles de moins de quinze ans, sous la tutelle de leur père, ont été victimes d'un acte d'inceste qui révèle la face sombre de la société.
Le présumé coupable, un homme d'une quarantaine d'années, n'a pas hésité à assouvir ses instincts déviants. Comme une âme en peine, il a profité de sa position de confiance pour broyer du noir la vie de ses propres enfants. N'hésitant pas à enivrer ses filles avec du vin de palme, il a orchestré cette tragédie familiale avec une indécence qui jette une ombre sur sa responsabilité parentale. Ce comportement ignoble n'est pas un fait isolé ; au Gabon, les cas d'inceste et d'agressions sexuelles sur mineurs se multiplient.
Le père incestueux, fuyant initialement son acte, a finalement été appréhendé par la police judiciaire. Lors de son interrogatoire, il a affiché un silence gêné, comme s'il ne mesurait pas l'ampleur de son acte.
Le violeur, mal lui en a pris, n'a pas lésiné sur les moyens pour creuser sa propre tombe, tout en bafouant le statut sacré de père. En regardant de plus près cette réalité tragique, il est impératif d'ouvrir un débat sur la protection des mineurs et sur la nécessité d'une réponse politique et sociétale forte face à l'inceste, un fléau qui ronge le tissu familial et social.
Les conséquences de tels actes sont dramatiques. Les jeunes filles, victimes de viol, se retrouvent souvent confrontées à des troubles psychotraumatiques, à des dépressions graves, et à des maladies chroniques. Les statistiques parlent d'elles-mêmes : chaque année, plus de 100 enfants, la plupart des filles, sont victimes de viol dont les auteurs sont des membres de leur propre famille.