À une vingtaine de kilomètres de Ntoum, la base vie d’Ebomaf illustre le déploiement massif de l’entreprise burkinabè engagée dans la réalisation de la route Ntoum-Cocobeach, longue de 83 kilomètres. L’ouvrage, prévu pour durer quatre ans, affiche déjà un taux d’exécution de 25 % après huit mois de travaux. Un chantier ambitieux qui semble avoir le vent en poupe, sous la bénédiction des autorités gabonaises.

Le projet consiste en la construction d’une route à double voie, chaque voie mesurant 5 mètres de large, flanquée de part et d’autre par des accotements d’un mètre. Soit une plateforme totale de 12 mètres. Les travaux de terrassement sont d’ores et déjà achevés, tandis que les ouvrages d’art sont réalisés à plus de 60 %. Le gros du chantier à venir concerne désormais la mise en œuvre de la couche de chaussée.

Sur le terrain, les ouvriers ne ménagent aucun effort. Les machines tournent à plein régime et les tâches avancent méthodiquement, à l’image d’un véritable travail de fourmi. Les stations de péage prennent forme, le paysage change peu à peu et chacun semble tirer son épingle du jeu dans cette aventure qui pourrait donner un sérieux coup de pouce au désenclavement de la région.

En visite sur le chantier, le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, a salué les avancées. “Nous avons vu les équipes à pied d’œuvre, trois bases vie fonctionnelles, c’est encourageant”, a-t-il déclaré, notant que l’arrivée de la saison sèche devrait accélérer le rythme. Il caresse l’espoir de voir ce projet franchir un cap plus reluisant dans les prochains mois, et pourquoi pas atteindre le bout du tunnel plus tôt que prévu.

Le ministre Edgard Moukoumbi a également visité les chantiers de réhabilitation des voiries de Cocobeach, où il a noté que l’entreprise lui emboîte le pas avec détermination. Tout semble indiquer que les acteurs impliqués sont à la même longueur d’onde. 

 

 

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