tvplusafrique

Sante

SANTÉ : LES STRUCTURES DE NTOUM ET KANGO REPRENNENT LEURS ACTIVITÉS

SANTÉ : LES STRUCTURES DE NTOUM ET KANGO REPRENNENT LEURS ACTIVITÉS
La menace brandit par les structures sanitaires de Ntoum et Kango n’aura prospéré que le temps d’une demi-journée. Conscient de l’impact négatif de ladite mesure sur les patients desdites localités, les agents ont décidé de suspendre le mouvement à midi.

Lancé, le week-end écoulé, le mot d’ordre de suspension des activités des structures sanitaires de Ntoum et Kango a bien été respecté, dès les premières heures de ce lundi 16 juin. Mais, à défaut de 18h, les agents ont décidé de suspendre le mouvement d'humeur à midi. Une décision qui fait suite à la volonté de respecter leur serment d’Hippocrate, face à la présence massive des patients en détresse aux abords de ces structures.


« Lorsque nous sommes arrivés à Kango puis, par la suite, à Ntoum, on s’est rendu compte que les patients trainaient dans la cour, cherchant un médecin ou un infirmier, soit, pour faire une injection, ou pour faire un pansement. Nous avons realisé que cette décision, même si elle en valait la peine, le peuple en paie le lourd tribut », a confié le Secrétaire général du le Synaps-PGA, Eric Akouri sur le plateau du Mid info de TV+Afrique.


Revenant sur les motivations de leur décision, le Secrétaire général a indiqué que, ces agents se sont sentis touchés dans leur amour propre, alors même que plusieurs exercent leur métier de façon consciencieuse.


« Ce qui nous remonte, ce sont les expressions utilisées, à l’endroit des agents de santé du service public du Gabon. Mme Aminata Ondo nous a traité de tous les noms d’oiseau, et cela ne nous a pas plu », a-t-il confié.


Conscient des carences qui minent le secteur santé, Eric Akouri a salué le combat noble mené par Aminata Ondo depuis de nombreuses années. Un engagement que le Synaps-PGA invite les professionnels de la santé à soutenir, afin de trouver ensemble des solutions aux problèmes qui minent un secteur primordial et indispensable.


 

Par Estelle Diane AMVANE

Top Articles