DANS LE VISEUR DES AUTORITÉS

L’opération de déguerpissement de la zone de mangrove de Mindoubé dans le 5e arrondissement de la commune de Libreville se précise.
En effet, au lendemain de la découverte du scandale écologique causé par l’installation illégale d’une scierie et le développement de constructions anarchiques en pleine zone de mangrove, menaçant gravement cet écosystème fragile, la décision des autorités est ferme.
Mays Mouissi et ses collègues, se sont donnés un délai de 10 jours pour mettre en œuvre des mesures immédiates visant à mettre fin à ces atteintes environnementales ; engager des actions pour préserver durablement les mangroves, poumons écologiques des littoraux et remparts naturels contre les inondations.
Le constat fait sur le terain, quelques jours plus tôt, par les membres du gouvernement s’est révélé alarmant. Une mangrove largement détruite, entrainant des conséquences écologiques, économiques et sociales irréversibles. Une destruction de l’écosystème naturel, à l’origine de l’augmentation des risques d’inondation, la perte de la biodiversité et la perturbation des moyens de subsistances des populations.
Dans la capitale gabonaise, l’urbanisation incontrôlée est la principale cause de la perte de zones naturelles importantes. Des données de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS) ont révélé qu’en trois ans, la ville a perdu près de 70 hectares de mangroves.