Laurence Ndong, ministre de la Mer, de la Pêche et de l’Économie bleue, a effectué le 26 juin 2025, une série de visites inopinées aux débarcadères d’Ambowé, d’Ozoungué et de Bambouchines. Une tournée qui a mis à nu un certain nombre de dérives ayant provoqué un tollé général au sein de la délégation conduite par la ministre. 

À Ambowé, la ministre a lancé une mise en garde : les mangroves ne doivent pas devenir des décharges à ciel ouvert. Elle y a dénoncé le désordre et l’anarchie qui y règnent. À Ozoungué, la pilule est plus amère encore : pêche illégale, insalubrité, constructions anarchiques, occupation illégale des mangroves par des pêcheurs étrangers.

« Un constat qui reste en travers de la gorge »

a lâché un membre de la délégation.

« Les constats faits par Mme le Ministre sont alarmants, mais nécessaires. Pour garantir une pêche durable, nous devons lutter contre l’illégalité, structurer les chaînes de valeur et renforcer le contrôle des zones sensibles comme les mangroves. Ces visites confirment l’urgence d’agir à bras-le-corps pour protéger notre capital halieutique, tout en accompagnant les acteurs vers la formalisation. C’est à ce prix que nous assurerons la durabilité économique et environnementale du secteur »

commente une source gouvernementale.

La ministre Laurence Ndong n’a pas mâché ses mots face à cette déconfiture du secteur. Transformation artisanale dans des conditions déplorables, normes bafouées, installations clandestines : un tableau sombre qui fait voir de toutes les couleurs aux autorités. 

Face à cette anarchie, le gouvernement dit vouloir prendre le taureau par les cornes. Laurence Ndong assure mettre les bouchées doubles pour réorganiser un secteur à la traîne depuis des années. Mais entre les manoeuvres illégales, les quais illégitimes et les scieries improvisées qui croupissent dans les immondices, vont donner du fil à retordre à Laurence Ndong.

 

 

 

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