Les chefs d’accusation retenus contre Baltasar Ebang Engonga par le Parquet du tribunal de Malabo ont été divisés en trois volets, sanctionnés par des peines distinctes, totalisant 18 ans de prison. Soit huit (8) ans pour détournement de fonds, quatre (4) ans  et cinq (5)mois pour enrichissement illicite, et six (6) ans et un(1) jour pour abus de pouvoir. 

Le procès, qui s'est ouvert le 30 juin 2025, met en lumière un vaste réseau de corruption financière qui impliquait également plusieurs de ses anciens collaborateurs, de la direction générale de l’assurance et de la réassurance (DGAR), dont Ireneo Mangue Monsuy Afana,  Carmelo Julio Matogo Ndong et Florentina Iganga Inandji. 

Selon les faits, en poste à la direction générale des assurances et de la réassurance entre 2015 et 2020, Baltasar Ebang Engonga, neveu du président de la République de Guinée équatoriale avait été soupçonné de détournement de plus de 230 millions de shillings équato-guinéens, soit près d’un milliard de francs CFA. De l’argent qui auraient été utilisés à des fins personnelles, notamment pour entretenir un train de vie somptueux marqué par des dépenses extravagantes.

Une thèse qui a été confirmée par la découverte, lors de perquisitions, de plus de 400 vidéos le montrant en train d’entretenir des relations sexuelles avec plusieurs femmes dans des endroits différents. Une tournure scandaleuse, qui n’a tout de fois pas eu d’incidence sur son jugement. 

En dépit de nombreuses preuves, la défense de l’ancien haut fonctionnaire qualifie les charges du parquet de disproportionnées et estime que les preuves sont partiellement interprétées. Elle dénonce un procès politique contre son client. 

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