GRÈVE À IAI
Encore un mouvement d'humeur enregistré du côté de l'Institut Africaine d'Informatique (IAI), il s'agit ici des enseignants de cet établissement supérieur africain qui revendiquent plus de 2 ans de salaires impayés. Ces derniers lassent de vaines promesses des autorités en charge du dossier se voient dans l'obligation de hausser le ton fasse à l'insensibilité de la tutelle. En effet, c'est au cours de la journée d'hier que le mouvement de contestation a été amorcé au siège de cet institut par les protagonistes. Ces derniers entendent bien interpeller le Ministre en charge de l'Enseignement Supérieur Patrick Mouguiama Daouda qui constitue alors la réponse à leur préoccupation qui ne fait que trop durer.
Pour susciter l'attention rapide du Ministre, les enseignants comptent bien gelés les activités pédagogiques dans les plus brefs délais en vue d'obtenir une suite assez rapide et précise.
Quel avenir pour cette institution ?
Depuis plusieurs années déjà, l'Institut Africain d'Informatique n'est plus que l'ombre de lui -même, cet établissement qui jadis suscitait l'engouement des étudiants africains croupit désormais dans un état d'abandon. Les étudiants n'y accourent plus compte tenu des mouvements de grève répétitifs enregistrés dans cette école supérieure. Entre étudiants qui réclament des meilleures conditions d'apprentissage et de logement, des allocations d'études et les enseignants qui réclament des arriérés de salaire impayés depuis plusieurs années mais aussi des conditions de travail, l'institut est au bord du gouffre. Il convient d'ajouter que les année académiques au sein de cet établissement sont frappées d'un retard par rapport au calendrier actuel. Le Ministère de tutelle ne se prononce toujours pas sur l'avenir de cet institut qui semble morne et incertain. Rappelons que l'Institut Africain d'Informatique a été fondé en 1971 par l'Organisation commune africaine, malgache et mauricienne (OCAM).
L'IAI est donc un centre inter-état d'enseignements de la technique informatique, essentiellement basé à Libreville au Gabon, ce dernier enregistre d'énormes détériorations au fil du temps.
Au détriment des étudiants qui constituent les récepteurs directs de cette situation qui gangrène.