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COMUF : LES EX- EMPLOYÉS RÉCLAMENT TOUJOURS LEURS INDEMNISATIONS

COMUF : LES EX- EMPLOYÉS RÉCLAMENT TOUJOURS LEURS INDEMNISATIONS
Au chômage depuis 1999 à la suite de l’arrêt des activités de cette entreprise minière exploitée par le groupe Areva, les anciens employés de la Comuf réclament toujours leurs indemnisations.

Après la fin de leurs activités dans la mine d'uranium exploitée entre 1958 et 1999, par la Compagnie des mines d'uranium de Franceville (Comuf), dans le Sud-est du Gabon, plusieurs centaines d'anciens travailleurs gabonais de ladite société réclament toujours leur payement.

Pour se faire entendre une nouvelle fois, les anciens employés de la Comuf, ont organisé tout récemment  une manifestation pacifique devant le siège d’Orano, pour réclamer leurs indemnisations.

 

Une discrimination autour de ces indemnisations

 

Les anciens travailleurs de Comuf  se plaignent notamment du fait qu’Areva aujourd’hui devenu Orano a

dédommag tous les blancs  de l'entreprise en mettant à l'écart tous les gabonais.

Conséquences, plusieurs employés sont décédés dans l’indifférence totale des autorités gabonaises et les responsables de cette société font toujours la sourde d’oreilles.

Hors mis les morts, d’autres aujourd’hui souffrent de problèmes de santé liés à la radioactivité.

 

Tout savoir sur la COMUF

 

La Compagnie des mines d’uranium de Franceville (COMUF) est une compagnie minière française créée par le CEA puis prise en charge par la COGEMA dans les années 1970-1990, puis par Areva.

Elle est créée le 21 février 1958 par la France à l’initiative du commissariat à l'Énergie atomique (CEA). Elle  est associée à des groupes industriels, chimiques et bancaires français pour exploiter la « province uranifère » du bassin de Franceville.

Après plus de trente-huit années d'activités (mine aériennes, et souterraines), l'entreprise prépare la fermeture du site à partir de 1975, et ferme officiellement ses portes en 1999 en raison de la chute des prix de l'uranium et de l'épuisement du gisement, laissant derrière elle des friches minières et industrielles radioactives qui feront l'objet d'un « remodelage urbain » et d'un « gommage des impacts environnementaux », peu avant que le Gabon n'intègre dans son droit national et son code minier le principe pollueur-payeur.

Des travaux de réhabilitation sont encore en cours en 2010 sous l'égide d'Areva.

Fin 2006, Areva reprend des activités de prospection, et créé en 2008 la filiale Areva Gabon, dont le siège est à Franceville.

L'entreprise est renommée New Areva en 2016 puis Orano en 2018.

Par ONGADZA Féline

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