Au Togo, l'ordre des médecins se lève pour dire non aux circuits parallèles en dehors de ceux ,  réglementaire . Une chasse à l'homme s'ouvre alors sur l'ensemble du pays  contre les centres de formations clandestins, c'est -à -dire  des centres de formations  qui ne sont pas reconnus par la tutelle.

Ainsi, touts personnes qui utilisent ces formations ou qui exercent de façon illégale dans  la médecine encourent les sanctions prévues par la loi du pays.

Anthony Katanga Békéti, président du conseil de l'ordre des médecins du Togo

La formation doit être faite par des structures agréées par l’État, et non par les individus. On se rend compte qu’il y a des collègues médecins qui forment, il y a des paramédicaux qui forment, il y a des personnes formées sur le tas qui forment également ! Donc il y a confusion, et la population, en allant vers eux, ne sait pas que ce ne sont pas des personnes qui ne sont pas qualifiées pour donner de tels soins ; et il y a des complications qui surviennent à l’issue de toutes ces pratiques.

L’Ordre peut les traduire en justice pour incitation à l’exercice illégal de la médecine, mais on peut également poursuivre ceux qui, sur le terrain, pratiquent des actes médicaux. Donc dans l’une ou l’autre des situations, on peut poursuivre ces personnes, aussi bien les formateurs que les formés”

 

Le danger de cette formation illégale

 

La médecine est l'une des professions les plus délicates à pratiquer dans le monde professionnel.

Il faut passer par des facultés et faire ses preuves, aussi bien sur le plan pratique que théorique.

Se faire former dans n'importe quel domaine au sein d'une école ou d'un centre de formation non reconnu n'a aucune valeur ,et est  plutôt synonyme de perte de temps.

Les diplômes délivrés ne sont pas valable et ont pour conséquence le fait de ne pas exercer,une perte de compétences professionnelles conséquente.

Mais, dans certaines situations, les cas s'aggravent et ces derniers finissent par se rendre à l'hôpital et les médecins sont obligés de réparez les dégâts qui peuvent parfois être désastreux.

C'est pour éviter ce genre de cas que la chasse est faite à ces centres de formations qui ne disposent pas d'homologation de la part de l’État togolais et forment des agents de la mort.

La santé a un coût et devrait être pris en charge par des professionnels qualifiés ayant les réflexes et formés pour faire face à des situations, ce peut importe la gravité.

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