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SYSTÈME MONDIAL D’OBSERVATION DU CYCLE HYDROLOGIQUE EN TEST AU GHANA

SYSTÈME MONDIAL  D’OBSERVATION DU CYCLE  HYDROLOGIQUE EN TEST AU GHANA
Au cours de la semaine écoulée, le gouvernement Ghanéen a annoncé la mise en place d' une technologie pour surveiller, protéger et mieux gérer les ressources en eau de son territoire.

C'est à Accra au Ghana que cette rencontre a eu lieu la semaine dernière, occasion pour Mahamudu Bawumia  Vice- Président de la République du pays  d'annoncer  l'utilisation par son pays de l'outil de l'ONU pour la surveillance, la protection et la meilleure gérance  de l'eau.

Selon les prévisions de l'ONU, la population mondiale cours le risque de connaître une pénurie d'eau  d'ici à l'horizon 2025 si des mesures ne sont pas prise sd'ici là.

L’accès à l’eau deviendra alors un réel enjeu géopolitique.

Déjà, plusieurs régions pauvres du monde ont du mal à se procurer le précieux breuvage.

Plusieurs facteurs en sont la cause, entre autres: le changement climatique, l’augmentation de la population et de la consommation d’eau domestique, l’agriculture et l’industrie.

Un système mondial d'observation du cycle hydraulique a ainsi récemment vu le jour via le Bureau des Affaires Spatiales des Nations Unies (UNOOSA)  fonctionnant avec l'aide des satellites.

Sa présentation s'est faite pendant la 5e conférence internationale  l’utilisation des technologies spatiales pour la gestion des ressources en eau.

 

À qui profitera véritablement ce projet?

Estimée à 29 340 248 habitant, le Ghana est l'un des pays de l'Afrique le plus peuplé.

Avec ce nombre de ménages, la question est de savoir à qui va donc profiter ce projet spatial sur l'eau sachant qu'il y a des couches sociales du pays qui n'en ont presque pas, sinon pas du tout.

La population du nord du pays n'a pas accès à l'eau potable tout au long de l'année et près de six millions de personnes, soit 20% du pays, sont dépendante des eaux de surfaces (tirées des lacs, rivières, chutes d'eau et de la mer) pour leurs besoins quotidiens.

Cette situation fait donc de la population ghanéenne la plus vulnérable face aux  dérèglements climatiques et aux dangers que peuvent présenter ces eaux de l'Afrique de l'Ouest.

Pour pouvoir se protéger ,le gouvernement ghanéen mise sur ce projet pour la surveillance, la protection et la gérance de l'eau afin de réduire les dangers encourus quant à la consommation des eux non traitées parfois stagnantes.

L'eau et sa gestion ont toujours été sources d'importantes problématiques au Ghana.

Avec un débit total de plus de 54 milliards de mètres cubes le Ghana est donc l'un des pays de la région le moins assujetti au stress hydrique.

Néanmoins, les ressources en eau sont inégalement réparties.

En outre, le Vice-Président a dit toute l'importance stratégique et économique à investir dans les capacités spatiales.

Car elles constituent pour le pays des outils essentiels pour la sécurité du Ghana, la surveillance de son environnement, la communication, la prévention des catastrophes et la réduction des risques divers que pourrait la population.

En 2017, le Ghana a notamment créé l’Observatoire de radioastronomie dans le cadre du réseau africain d’interféromètre à très longue base, conduit par l’Afrique du Sud.

Par ONGADZA Féline

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