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GHANA: MANIFESTATION ANTI GOUVERNEMENTALE SUITE À L'INFLATION

GHANA: MANIFESTATION ANTI GOUVERNEMENTALE SUITE À L'INFLATION
Des centaines de manifestants ont envahi les rues d'Accra le samedi 05 novembre dernier dans l'optique de dénoncer l'inflation qui prend des proportions accablantes dans le pays.

Plusieurs personnes ont manifesté hier dans les rues d'Accra, la capitale ghanéenne en vue de dénoncer la situation économique du pays qui ne cesse de se détériorer au fil du temps.

Des centaines de manifestants vêtus de t-shirts rouge et noir, les couleurs du deuil au Ghana ont investi la chaussée pour exprimer leur mécontentement face à l'inflation qui sévit dans le pays.

L'inflation est actuellement estimée à 37% dans le pays, ce qui constitut un véritable un record.

Ils ont profité de l'occasion pour s'insurger contre les autorités gouvernementales du pays.

Sur leurs T-Shirt on pouvait lire "Démissionnez ou soyez destitués !", "Les hommes politiques mangent, les Ghanéens souffrent !"
Des messages adressés de manière explicite au gouvernement.

Ils ont alors réclamé la démission du président Nana Akufo-Addo et celle du ministre des Finances Ken Ofori-Atta.

Les manifestants les tiennent responsables d'une certaine mauvaise gestion de la crise.

 

Des promesses incertaines

 

Au cours de la semaine précédente, le Président du Ghana Nana Akufo-Addo avait pris l'initiative de rétablir l'ordre sur le marché des changes.

Ce qui pourrait bien contrer la dépréciation du cédi, la monnaie nationale.

Dans le même vocable, il avait également pris l'engagement d'apporter un soutien à la production locale, en vue de réduire la dépendance aux produits importés.

Hélas, l'opinion n'a pas été convaincue par ces propos.

Face à la crise économique mondiale, le conflit entre la Russie et l'Ukraine et le Covid-19, l'économie ghanéenne a été mise à mal.

Le président depuis son entrée au pouvoir s'est détaché des aides externes.
Le 1er juillet 2022, il a annoncé qu'il solliciterait de nouveau l’aide du FMI, quelques jours après de nouvelles manifestations contre la vie chère à Accra.

Suite à ce revirement de situation, et au coût de vie qui ne cesse de grimper, les populations ghanéennes ont investi les rues de la capitale pour réclamer son départ et celui de son gouvernement.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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