La Banque des États d'Afrique Centrale a effectuer des prévisions pour le compte de l'année 2023. Ces prévisions font état d'une inflation variant de 5,3% à 6,3% entre les mois d'avril et d'octobre de la même année. Ces données traduisent un pic d'inflation qui se fera fortement ressentir tout au long de la période mentionnée. Des prévisions qui ne laissent pas une odeur agréable sur leur sillage tant le monde entier survit sous la pression des inflations qui surviennent de tout bord.

Selon la BEAC, l'inflation qui a surgit au deuxième trimestre de l'année 2022 se poursuit en 2023 et atteindra des proportions assez inquiétantes au deuxième trimestre 2023. En effet, elle grimpera au cours des deux prochains mois à 5,5% en moyenne annuelle, voire 6,3% en glissement annuel, contre respectivement 1,7% et 2,6% un an auparavant. Pour ces derniers cette inflation est lié au conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine mais également au catastrophes climatiques qui envahissent la sous région.

 

Des mesure faibles

Depuis l'annonce de ces prévisions il y a de cela deux ans, les mesure préventive se font rare du côté des autorités compétentes gabonaises. Il est vrai que ces dernières avaient déjà mis en place la nouvelle mercuriale des prix sur le marché pour venir à bout de l'inflation au tout début du dernier trimestre de l'année 2022. Malgré cet effort, cette dernière n'a toujours pas été maîtrisé. Les consommateurs sont toujours aussi asphyxiés par cette hausse des prix. Si cette prédiction de la Banque des États d'Afrique Centrale atteignait le seuil de la concrétisation, le pays serait assez mal parti du fait de son manque d'organisation et de précaution face à cette menace qui a été avertit.

 

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