OUVERTURE DU PROCÈS DE DINA : UN SIMULACRE POUR LA MÈRE
Alors que le procès s'ouvre ce mercredi à Karabûk en Turquie la mère de Dina à Libreville n'a pas manqué de montrer sa déception quant au fait que l'ouverture de ce procès se fasse sans la présence des autres personnes identifiés en relation avec le meurtre de sa fille . Dans une note vocale diffusée par Radio France Internationale :
les agents de la btp qui harcelaient l'enfant ceux -là on ne les voient pas on ne les entend pas et ceux là qui poursuivaient l'enfant ceux-là on a pas leur identité , il y'a des caméras partout, un témoin qui dit qu'il a vu les gens poursuivre Dina . ça ce sont des questions sans réponses, on nous dit seulement que c'est Dursun Acar oui c'est lui le dernier qu'on a vu avec l'enfant mais qui sont les gens qui ont harcelé Dina depuis le sous-sol. La Turquie face à ce crime odieux doit vraiment montrer au monde entier le contraire de ce qu'on pense de la Turquie qu'ils ne sont pas racistes qu'ils jugent leur compatriote comme il se doit il n'y pas de parti pris ils doivent nous montrer réellement que c'est pas du racisme comme disait Dina ils ont attrapés Dursun Acar mais il n'était pas seul ceux qui ont poursuivi Dina au sous sol on doit les retrouver ça c'est passé dans leur pays ils savent
De mort supecte à crime raciste
C'est le travail qu'a abattu depuis le décès de Dina le collectif, les "Féministes pour Dina",et sa mère pour que les autorités turques reconnaissent l'assassinat de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, comme un crime raciste . Un crime qui fait de tous les réfugiés et immigrés des cibles. Si l’acceptation de l’acte d’accusation par le tribunal pénal de Karabük marque une étape importante dans la quête de justice de Dina, offrant une lueur d’espoir que sa mort tragique ne restera pas sans réponse.
L'accusation exige une peine d’emprisonnement à vie aggravée pour « meurtre délibéré » et jusqu’à 15 ans d’emprisonnement pour « abus sexuel ».