En vue de mener un scrutin en toute sécurité, les autorités équato-guinéennes ont procédé à la fermeture de leurs frontières terrestres à la fin du mois d'octobre. Les autorités compétentes ont mis en avant la volonté de bloquer l’infiltration de groupes qui peuvent tenter de déstabiliser l'élection présidentielle. Soulignons que ces élections présidentielles débuteront demain en Guinée équatoriale. Les frontières maritimes et aériennes pour leur part demeurent ouvertes. Par ailleurs, l'État a mis en place un système de sécurité renforcé dans les deux provinces du pays. À partir de 18h dans les villes de Bata et Malabo, les contrôles d'identité s'intensifient, en particulier sur les ressortissants camerounais. Si ces derniers ne disposent pas de pièces d'identité et d'autorisation de résidence à jour, ils se voient dans l'obligation de quitter le pays. Plusieurs abus d'autorités sont donc signalés par les ressortissants camerounais mais aussi par des partis de l'opposition à l'instar du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Ce dernier dénonce des exactions, des actes de xénophobie et de torture mais également des expulsions forcées. Face à cette situation des plus gênantes, le chef de l'État camerounais a amorcé lundi dernier une procédure de rapatriement des ressortissants de son pays.

Il a de ce fait débourser une somme de 125 millions de francs CFA pour mener à bien cette opération.

 

Une sécurité plus prononcée

 

La Guinée équatoriale a ressenti l'urgence de renforcer la sécurité aux frontières terrestres depuis 2017. Au cours de cette année-là, une tentative de coup d'État avait été orchestrée contre le président en exercice Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. L'objectif était donc d'ôter la vie au président équato-guinéen. Le coup d'État aurait été orchestré par des Équato-Guinéens et des mercenaires étrangers traversant depuis le Cameroun. Depuis lors, le pays ferme régulièrement ses frontières quand l'urgence se fait ressentir. Malgré un accord régional sur la libre circulation des personnes et des biens avec le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazzaville, la République centrafricaine et le Tchad.

Ce pays qui regorge d'énormes richesses à l'instar du Pétrole, prône pour la sécurité de ces scrutins.

 

Des scrutins simultanés

 

Initialement prévues pour l'année 2023 notamment au mois d'avril, les élections présidentielles ont été avancées au mois de novembre 2022. La décision fait écho au décret présidentiel du Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. L'élection présidentielle coïncide désormais avec les élections législatives, sénatoriales et locales.Plusieurs raisons ont motivé ce choix présidentiel.

Parmi ces dernières, la guerre en Ukraine et la pandémie de Covid 19.

 

 

 

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