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Justice

LIBERTÉ DE LA PRESSE : LES MAGISTRATS GABONAIS DÉSORMAIS IMPLIQUÉS À LA PROTECTION DES HOMMES ET FEMMES DE MÉDIAS

LIBERTÉ DE LA PRESSE : LES MAGISTRATS GABONAIS DÉSORMAIS IMPLIQUÉS À  LA  PROTECTION DES HOMMES ET FEMMES DE MÉDIAS
Du 21 au 23 février 2023, l’UNESCO organise un séminaire à Libreville, au Gabon, autour du rôle des magistrats dans la lutte contre l’impunité des crimes contre les journalistes et la protection de la liberté d’expression. La cérémonie d’ouverture a été l’occasion d'asseoir le contexte national en vue des futures discussions.

Au deuxième étage de l’école nationale de la magistrature, plus de soixante-dix personnes étaient réunies pour le premier jour du séminaire organisé par l’UNESCO. L’objectif est de promouvoir les outils dont disposent  les magistrats pour protéger les journalistes et la liberté de la presse 

Ce rendez-vous s’inscrit dans un contexte mondial critique pour la profession journalistique. En moyenne, 80 journalistes ont été tués chaque année entre 2009 et 2022, selon l’organisation non gouvernementale Reporter sans frontières (RSF). 

 

Des ateliers pour se mettre à jour

Au programme, les magistrats conviés pourront assister à des ateliers qui permettront aux professionnels gabonais de se mettre à jour sur les directives internationales en matière de liberté d’expression. 

À terme, il leur sera proposé de rédiger une note pour connaître leur besoin afin de mener à bien des actions de protection des journalistes. 

Le Gabon bien que meilleur élève d’Afrique centrale, ne se classe que 105e sur 180 au classement des pays respectant au mieux la liberté d’expression. En 2016, le gouvernement a adopté la dépénalisation du délit de presse, mais le chemin est encore long. Dans son dernier rapport, RSF reproche un lien ambigu entre la Haute autorité de la communication, chargée de superviser la presse dans le pays, et le gouvernement, ne permettant pas, ainsi une bonne indépendance des médias gabonais. 

Par Jeromiale ANGUE

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