Chassé du pouvoir le 30 août dernier suite à un coup d'Etat orchestré par les militaires,le Parti démocatique gabonais(PDG) après 56 ans de pouvoir sans partage et de gestion chaotique du pays, n'entend pas quitter la scène politique gabonaise ou prendre des vacances. Le 12 mars dernier lors de la célébration de son 56 ème anniversaire, il a demandé pardon par la voix de son Sécrétaire général Mme Angélique Ngoma aux militants, aux sympathisans et aux concitoyens pour n'avoir pas été suffisament à leur écoute. Avant de donner leur soutien au président de la transition le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Le Parti démocratique gabonais encense celui qui l'a renversé 

Le vendredi 15 mars toujours à travers son Sécrétaire général, il est revenu réaffirmer son soutien tout en reconnaissant solennellement que l'action menée par les militaires le 30 août 2023 n'était pas un coup d'Etat mais "un coup de libération pour la nation gabonaise". Mais "un coup de libération contre qui" ? C'est  du jamais vu dans l'histoire de l'Afrique de voir un parti évincé du pouvoir faire allégeance à celui l'a renversé. Le Parti démocratique gabonais aurait il mis en place une stratégie de dédiabolisation, une opération séduction qui pour eux passent inéluctablement par son adhésion et son soutien au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) ? Assistons- nous à des appels de pied venant de ce parti ?

Tout cela expliquerait-il la radiation de Marie-Joséphine Kama alias Patience Dabany, quand on sait le courroux qu'elle a pour Brice Oligui Nguema à l'écoute de sa dernière sortie sur les réseau sociaux ?  Elle n'aurait pas accepté d'adouber l'homme qui a délogé du pouvoir son fils Ali Bongo Ondimba alors Président Distingué Camarade de cette formation politique. Cette radiation dont nous ne connaissons pas  les raisons jusqu'à ce jour; serait-elle arbitraire et calculée ? A t'elle donc servi de sacrifice pour envoyer un signal au président de la Transition?

L'autre objectif visé serait-il de semer la confusion auprès de l'opinion nationale et internationale, sur la sincérité de cette transition menée par les militaires ? 

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