Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a jeté un regard froid sur les précédentes concertations politiques qui avaient fait choux blanc. Les Gabonais gardent un goût amer de ces assises annoncées avec tambours et trompettes, mais qui ont tourné au fiasco.

“Depuis la Conférence Nationale de mars-avril 1990, jusqu’à la Concertation politique de février 2023, en passant par les Accords de Paris de 1994, les Accords d’Arambo de 2006, le Dialogue politique d’Angondjé de 2017, les avancées tant souhaitées par les Gabonais sont restées lettre morte”, a regretté le président, en ouvrant les travaux du Dialogue National inclusif ce 2 avril 2014. Il a déclaré qu’il compte peser de tout son poids, avec le soutien indéfectible du CTRI, pour redresser la barre. “Ces rendez-vous manqués avec l’histoire ne sauraient se reproduire sous le magistère du CTRI”.

a-t-il affirmé.

Le Dialogue National Inclusif est basé sur des principes de succès

Plusieurs facteurs feront de ce Dialogue National Inclusif un gage de réussite, pense-t-il. Celui des thématiques qui seront discutées en constitue une illustration.

“Les thématiques abordées. Car les précédentes rencontres tournaient exclusivement autour des questions politiques. Celle-ci met en avant les préoccupations économiques et sociales légitimes des Gabonais autant qu’elle ambitionne de tracer une nouvelle trajectoire à l’histoire de nos Institutions”.

Il a promis qu’il ne ménagera aucun effort pour atteindre son objectif quitte à faire des mécontents.

“Je m’engage à tout mettre en œuvre pour atteindre ce but. Je suis déterminé à voir le Gabon ouvrir une nouvelle ère de son histoire vers la félicité, aussi bien sur le plan national qu’international”.

Le maçon sera jugé au pied du mur. Les Gabonais ne croient plus aux promesses, ils veulent voir pour croire. 

 

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