Le décaissement vient après le respect de la condition du FMI à l’État gabonais, en l’occurrence, la publication du rapport d’audit des dépenses liées à la pandémie de Covid-19. Avant la tenue du conseil d’administration, le FMI avait posé 3 conditions préalables au Gabon, qui étaient de : publier une loi de finances rectificative, de signer un arrêté exigeant la publication des noms et nationalités des bénéficiaires des marchés publics et la publication du rapport sur la gestion des fonds Covid.19.

Selon une source proche du FMI :

“ Le Gabon a donné satisfaction à toutes ces exigences ”

Ce financement, selon le FMI, va permettre au Gabon,

“De faire face aux conséquences économiques de la pandémie de la Covid-19 et de soutenir le programme de réformes économiques et financières des autorités .”

Bien que controversé par la société civile gabonaises, les conclusions du rapport sont parues satisfaisantes pour l’institution de Bretton Woods, occasionnant ainsi le décaissement de la deuxième tranche.

Aussi pour le gouvernement, cette nouvelle confiance du FMI vise à :

“ Encourager les efforts faits par les autorités nationales afin de maintenir la dynamique de rééquilibrage du cadre macroéconomique et budgétaire”.

Cet énième décaissement fait subsister des interrogations quant à la capacité de l’état gabonais à procéder au remboursement des emprunts contractés. Fort heureusement, l’impact de la crise ukrainienne sur l’économie mondiale a contribué à procéder à de nouvelles prévisions en raison principalement de la hausse des prix du pétrole. En effet, selon les nouvelles prévisions du FMI, le déficit budgétaire en raison de l’embellie des cours mondiaux du pétrole, devrait retrouver un équilibre cette année, soit 0,9% et par la suite connaître un excédent net de 3,2% l’an prochain.

De telles prévisions macroéconomiques qui emmènent les bailleurs de fonds internationaux a accordé du crédit à l’économie gabonaise.

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