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NAUFRAGE DE L' ESTHER MIRACLE: LE TÉMOIGNAGE GLAÇANT D'UN RESCAPÉ

NAUFRAGE DE L' ESTHER MIRACLE: LE TÉMOIGNAGE GLAÇANT D'UN RESCAPÉ
Dans la nuit du 8 au 9 mars dernier, le navire Esther Miracle de la société Royal coast Marine a fait naufrage faisant deux morts, 123 survivants et 22 disparus. La rédaction de TVPlus Afrique vous livre le témoignage d'un rescapé, d'un parent de victime et d'une secouriste de la Croix Rouge Gabonaise présents sur les lieux .

Selon un des 123 rescapés rencontré sur les lieux de sauvetage, le navire aurait coulé près de 4 heures après le constat effectué par un agent de sécurité d'un dysfonctionnement au niveau du bateau. Exactement aux environs de 23 heures,le navire a commencé à prendre de l'eau. Suite à cette difficulté, les responsables d'Esther Miracle ont cru bon de rebrousser chemin vers le port de Libreville.

"c'est vers 23 heures  que nous avons constaté que le bateau avait une difficulté, deux heures plus tard, un agent de sécurité est venu nous annoncé que le navire faisait demi tour. Avec la marée qui était haute, 30 minutes après, le meme agent est venu nous demander de mettre nos gilets de sauvetage car la situation ne s'arrangeait pas. Et vers les 3 heures du matin, le bateau a commencé à couler serieusement", a expliqué Roby Ndemezo'o Ondo un des rescapés rencontré par notre rédaction.

Une angoisse insupportable pour les parents des passagers du Navire naufragé.

"Ca n'a pas été facille pour moi, je suis debout depuis 2 heures du matin quand mon enfant m'a appelé pour m'informer que le bateau qu'il avait emprunté avait coulé. Je n'ai pas dormi, je suis sorti de chez moi très tôt vers 6 heures du matin pour me rendre au lieu du drame, afin de rentrer en liaison avec l'équipage du Navire en question", s'est exprimé le Major Nze Obame un parent en attente des informations concernant la situation.

L'éfficacité des secours

Aussi tot informé, les membres de la croix rouge et des forces de lordre se sont précipités sur place afin de venir en aide aux passagers et à l'équipage du navire naufragé.

"Dès que nous avons appris la nouvelle, nous avons aussitot activé le dispositif national pour les catastrophes. Nous avons ensuite déployé sur le terrain des volontaires et les secouristes qui sont venus en soutien à l'équipe de sauvetage", a indiqué Dr Véronique Tsakoura directrice de la croix rouge gabonais.

Au regard du cauchemar qu' ont vécu toutes ces personnes dans la nuit du 8 au 9 mars et qui a enregistré 2 morts,  plusieurs questions se pose, à savoir: 

À qui incombe tout cela au niveau des transports ? Qui délivre et qui contrôle les permis de circuler ? Quelle est le service qui vérifie les conformités des papiers ?  Y a t'il des pénalités ?

Autant de questions qui reste pour le moment sans réponses.

Par Eyeng Obame Sandrine F

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