Le drame du naufrage du ferry Esther Miracle dans la nuit du 08 au 09 mars a selon le Procureur général adjoint de la République Gabonaise causé provisoirement la mort de 3 personnes, le sauvetage de 124 autres et 34 portés disparus. Un drame national qui suscite actuellement l'émoi au-delà des frontières. Mais c'est également un drame qui fait penser à celui du naufrage Gabon Express. 

Naufrage Gabon Express : des morts par dizaine, aucune sanction 

Au-delà de la vétusté du navire, de son chargement, des erreurs humaines, il y a la détresse des familles dont il faudrait tenir compte dans ce drame du 08 au 09 mars 2023 qui nous rappelle le crash, le 08 juin 2004 dans les eaux du Komo au nord de Libreville, de l’avion de la compagnie aérienne Gabon Express, avec de nomnreuses familles endeuillées. L’affaire, toujours pas jugée est marquée par une absence de sanctions et de poursuites. Les familles des victimes de ce naufrage n’ont toujours pas fait, pour la plupart, leur deuil. 

À cette époque déjà on évoquait des problèmes mécaniques :

Comptant à son bord une trentaine de passagers, Gabon Express, une compagnie d’aviation privée quittait la capitale politique pour rallier l’intérieur du pays. Destination Franceville. Quitté de l’aéroport, 27 minutes après son décollage, l’un des moteurs de l’unique HS 748 de l’avion s’arrête soudainement. En plein air, Gabon Express se retrouve en « panne complète ». L’avion devient incontrôlable et va s’écraser en mer, se brisant en morceaux à environ cent (100) mètres de la plage. (Gab. News)

Naufrage du ferry Esther Miracle : de nouvelles familles endeuillées 

Encore un drame lié au transport qui aujourd'hui compte officiellement 03 morts, 124 rescapés et 34 disparus,  selon le communiqué officiel du procureur général adjoint de la République.  Les familles des victimes pointent du doigt la responsabilité de la compagnie Royal Coast Marine, à laquelle appartient le navire jugé " obsolète " et le manque de réactivité des autorités compétentes à cause du retard des premiers secouristes qui sont arrivés sur les lieux qu'aux environs de 6h du matin tandis que l'alerte avait été donnée depuis 3h du matin le 09 mars dernier. 

" C'est difficile actuellement de vraiment savoir qui était dans le bateau et dans le manifeste, et ceux qui y étaient et dont les noms n'apparaissent pas sur le manifeste. Nous n'avons pas d'interlocuteurs. Rien. La communication est verrouillée et confuse à tel point qu' aujourd'hui on nous parle d'au moins 161 personnes qui étaient à bord pour un navire qui transportait également de la marchandise ", indique un parent de rescapés. 

Dans tous les cas, les familles espèrent que les enquêtes ne piétineront pas comme celles de 2004 qui ne sont toujours pas connues ni publiées jusqu'à ce jour.

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