L'Organisation Humanitaire ’’Save the Children’’ a indiqué mardi que la faim touche 276 millions de personnes à travers le monde, contre 135 millions, il y a deux ans.

Elle note également que:

“la guerre en Ukraine a perturbé le système alimentaire mondial en faisant monter en flèche les prix du blé et de l’huile de tournesol, exacerbant de graves crises de la faim dans des pays allant de l’Afghanistan au Yémen en passant par la région du Sahel en Afrique de l’Ouest. ”

 

Quel impact sur la Gabon?

L’impact que peut avoir la guerre en Ukraine ou la famine dans le monde se fera ressentir sur la disponibilité des produits importés surtout du domaine alimentaire en général. La situation avec le manque de pain dans pratiquement toutes les boulangeries du Grand Libreville peut déjà servir d'exemple. Le même scenario risquerait de se répéter avec l'huile lorsqu'on sait que l'huile produite localement n’est pas conséquente. Mais cette situation peut toutefois trouver des palliatifs au niveau local. Lors de la pénurie de blé la Cote d'Ivoire a commencé a produire du pain avec la farine de manioc. Ce qui est également possible au niveau du Gabon, lorsqu'on sait qu’après le riz le manioc est l'aliment le plus consommé par les populations. Il suffirait de d'accompagner les producteurs de pains en mettant à leur disposition le matériel adéquat pour y parvenir. Le Gabon est capable d'être auto suffisant dans le domaine alimentaire, c’est l’orientation du gouvernement qui à travers le département dédiée vient récemment de développer des zones forte productivité agricole.
La fertilité du sol gabonais est un véritable atout pour le domaine agroalimentaire. Avec l'aide des ingénieures agronomes le pays peut compter sur ce domaine de production, mais là encore il faut de la volonté  et ce de la part de tous.

Le retour à la terre est une idéologie que beaucoup de gabonais devrait exploiter car comme on dit " la terre ne ment pas"

---