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15 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES CONSOMMATEURS

15 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES CONSOMMATEURS
Depuis 1983, l'association internationale des consommateurs "Consumer International" célèbre la journée mondiale des droits des consommateurs chaque 15 mars.Pour cette année cette activité sera focalisée sur le thème « Finance Numérique équitable »

L’accès aux services financiers pour tous et par tous et son corollaire, l’exclusion financière sont une problématique qui se pose à l’ensemble des pays de la communauté internationale. Les nouvelles technologies ont le potentiel de résoudre ce problème de développement entre autres pour atteindre les objectifs fixés par la Banque Mondiale.
L’exclusion financière est un véritable défi pour les pays en développement où 2,5 milliards d’habitants sont incapables d’accéder aux services financiers formels ; plus de 200 millions de petites entreprises ne bénéficient pas de financement dont elles ont besoin pour grandir.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres souligne que « les avantages de la finance numérique s'étendent largement au-delà de l’accès aux services financiers ; c’est aussi un puissant instrument qui peut notamment permettre de favoriser la création d’emplois dans les pays en développement ».
Les millions de pauvres qui ont recours à des transactions financières en ligne contribuent directement à générer de nombreux effets multiplicateurs, ce qui crée une valeur ajoutée qui peut être utilisée dans des activités productives comme le financement des entreprises. L'argent numérique permet ainsi aux simples individus de contribuer à la construction de leur pays, mais aussi à leur bonne santé macroéconomique »ajoute-il.

 

Des risques pour les consommateurs
Toutefois, les comportements des consommateurs envers les services financiers n’est pas sans risque : En périodes de trouble par exemple les sociétés et individus malveillants sont souvent très réactifs et profitent pour mettre en œuvre des arnaques et incite à agir dans la précipitation.
Au début de la crise sanitaire Covid-19, il a été observé que profitant de l'élan de solidarité d'aide aux personnels soignants organisé par des plateformes d’appel aux dons ou des cagnottes, certains individus exerçaient de manière illégale, l'activité d'intermédiaire en financement participatif. Le contexte de pandémie a également démontré qu’il fallait rester vigilant face aux offres d'investissements financiers.
Il faut donc beaucoup de prudence même si, à priori, tout investissement suppose des risques, plus le rendement est élevé plus le risque est important.

 

Un mode de paiement aisé

Les transferts monétaires effectués par le biais de téléphones mobiles constituent une forme de services bancaires non traditionnels de plus en plus populaire qui évite souvent aux utilisateurs de se déplacer ou d’ouvrir un compte dans une banque classique. Les services bancaires basés sur la téléphonie mobile, qui permettent aux détenteurs de comptes de régler des factures, d’effectuer des dépôts ou d’exécuter d’autres transactions par SMS, se sont développés au point d’accaparer 16 % du marché en Afrique subsaharienne, où les services bancaires traditionnels sont freinés par les carences des systèmes de transport et d’autres infrastructures. La croissance de ce marché a été particulièrement impressionnante au Kenya, où 68 % des adultes disent utiliser leur téléphone portable pour réaliser des transactions monétaires.

 

Action de la banque mondiale

Le portefeuille de la Banque dans le domaine de l’accès aux services financiers dépasse trois milliards de dollars et finance des projets dans une soixantaine de pays. Il soutient les plans d’action nationaux visant à promouvoir le principe de la finance accessible à tous ainsi que l’élargissement de l’accès aux produits et aux services financiers tels que le crédit, l’épargne, les paiements et l’assurance par le biais de mécanismes de prestation de services peu coûteux (guichets automatiques, téléphones cellulaires)

Par LINA WM

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