VERS LA CONSTRUCTION DE LA CENTRALE DE NGOULMENDJIM
Prévue débuter en 2019,les travaux du barrage hydroélectrique de Ngoulmendjim (83 MW) devraient démarrer entre mars et avril 2023 ont récemment annoncé des responsables d’Asokh Energy, la société chargée de construire, gérer et exploiter l’infrastructure pendant une durée de 25 à 30 ans. Les travaux de ce barrage conditionné par le bouclage de la mobilisation des financements est évalué à 400 millions d’euros, soit 262 milliards de FCFA, dont 65,5 milliards de FCFA (25 %) de fonds propres et 196,5 milliards de FCFA (75 %) apportés par les bailleurs de fonds, parmi lesquels la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI).
Etude d’impact environnemental et plan de réinstallation
Soulignons que l’étude d’impact environnemental ainsi qu’un plan de réinstallation des personnes affectées par le projet, a déjà été finalisé en attendant le lancement des travaux. L’étude d’impact environnemental a permis, selon Asokh Energy, « d’identifier, évaluer, atténuer et compenser les potentiels impacts » liés au projet de construction de la ligne de transport d’énergie de 225 kV reliant le poste de départ Ngoulmendjim (10,5 kV/225 kV) et le poste d’arrivée Ntoum 2 à Okolassi (225 kV/90 kV) sur 125 km.
Bon a savoir sur la centrale de Ngoulmendjim
Le projet de construction de la ligne de transport de l’électricité de Ngoulmendjim relie Ndouaniang à Ntoum 2 (Okolassi). Le projet est développé par le consortium Gabon Power Company (GPC), filiale détenue à 100 % par le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), et le groupe industriel panafricain Eranove. La centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim aura une capacité installée de 83 MW et produira environ 550 GWh par an. La réalisation de cette infrastructure permettra de créer 1000 emplois directs et indirects.
Le projet sera construit dans le cadre d’un accord BOOT (build-own-operate-transfer). Ce type d’accord couvre la conception, le financement, la construction et la gestion du projet. Une fois lancés, les travaux devront durer quatre ans, pour une mise en service de la centrale prévue en 2027.