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UKRAINE : LE RÔLE DES F-16 RECLAMÉ AUX ALLIÉS OCCIDENTAUX

UKRAINE : LE RÔLE DES F-16 RECLAMÉ AUX ALLIÉS OCCIDENTAUX
Depuis des mois déjà l'Ukraine réclame des chasseurs bombardier F-16 à ses alliés occidentaux, ce qui est sensiblement sur le point d'arriver

 La livraison des avions que l’Ukraine réclame depuis des mois à ses alliés occidentaux n’a jamais été en si bonne voie. Le Royaume-Uni a ainsi promis mardi 16 mai d’œuvrer à la constitution d’une « coalition internationale » pour aider Kiev à les obtenir, les Pays-Bas proposent ouvertement de lui en fournir et la France, de former des pilotes…Le président Ukrainien, Volodymyr Zelensky a toutes les raisons d’être optimiste.

« Je pense que cela va arriver très prochainement »

a récemment le président ukrainien, lors de son passage à Londres. Les seuls alliés qu'il reste à convaincre ce sont les États-Unis, dont l’aval sera nécessaire à la livraison de chasseurs-bombardiers F-16, l’appareil de fabrication américaine que l’Ukraine réclame spécifiquement, notamment en raison de sa disponibilité.

Il est de loin le plus répandu au monde. Il a été construit à 4 500 exemplaires, dont 2 300 environ sont en service, ce qui représente 16 % de la flotte de combat mondiale, et vingt-cinq pays l’utilisent. À cette grande disponibilité, s’ajoute une rare polyvalence. Conçu en priorité pour le combat aérien, il peut aussi bien être utilisé en tant que bombardier tactique, avion d’attaque au sol ou de guerre électronique ou pour la défense de l’espace aérien. Sans être la panacée, il est efficace dans tous ces domaines. L’Ukraine a ainsi toutes les raisons de le préférer aux Mirages ou aux Rafales français, tout comme elle a préféré les chars Léopard, de fabrication allemande, aux Leclerc tricolores.

 

Le refus de livraison de Joe Biden 

Joe Biden, dont l’aval serait donc un préambule tout comme celui de Berlin l’a été pour les Léopards, a toutefois clairement exclu, le 30 janvier dernier déjà, de lui livrer , jugeant plus judicieux de continuer à lui livrer des systèmes de défense terrestres dont l’efficacité n’est plus à démontrer.Des armes qui ont jusqu’à présent dissuadé l’aviation russe, pourtant nettement supérieure aussi bien en nombre que sur le plan technologique, de s’aventurer au-delà de la ligne de front.   À la notion de maîtrise du ciel, les Ukrainiens ont préféré celle du

« déni [interdiction] d’accès à l’espace aérien ».

Cela fait des mois que Volodymyr Zelensky demande à ses alliés occidentaux de lui fournir des chasseurs-bombardiers modernes, dont des F-16. Il a obtenu des chars, des missiles et des drones. Mais pas encore d’avion.

Peut-être que l’un des objectifs de sa tournée européenne en Italie, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni était d’obtenir un soutien pour que cette demande soit – encore une fois – adressée à Washington ?

Par LINA WM

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