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CARENCE NOTOIRE DE LATRINES DANS LES BISTROTS

CARENCE NOTOIRE DE LATRINES DANS LES BISTROTS
Les bistrots constituent pour d'aucun un lieu de divertissement et de distraction. Ces endroits envahissent les différentes villes du pays. Ils sont ouverts de manière anarchiques loin du soucis de l'hygiène .Le pays se trouve alors envahi de bistrots sans latrines.

Les bistrots encore appelés bars ou buvettes sont des lieux de vente et de consommation de boissons alcoolisées ou non. Autrement dit, ce sont des débits de boisson qui se caractérisent par une ambiance très chaleureuse et envoutante qui ne cessent d'attirer et d'accueillir le plus grand nombre. Si bien que les tenanciers de ces structures engranges de bon revenus, tout en suscitant l'admiration des un des autres. Conséquences, la majorité des gabonais se lance dans l'ouverture des bistrots et des bars. Les bars poussent désormais anarchiquement comme des champignons au point d'envahir les rues, les trottoirs et la chaussée.

Ces constructions mal structurées et opportunistes ne respectent plus aucune règle d'hygiène, entre matériaux de récupération et absence des vestiaires, cause de nombreux dommages d'ordre hygiénique dans les rues.

 

Conséquences du manque de vestiaire

Les retombés de cette flambée de bistrots sans latrines sont considérables. En effet, ces bars apportent des dommages dans les villes, les rues sont les principales vestiaires car fautes de sanitaire, les clients se replient dans les coins sombres de les villes pour se soulager laissant derrière eux des substances malodorantes faisant ainsi de la ville des vestiaires publics et ambulants. Plongeant les villes dans un cycle de pollution qui ne cesse de croître compte tenu du rythme auquel ces commerces se multiplient au sein des villes. De plus, les zones transformées en vestiaire publique sont des véritables nids à bactéries qui peuvent engendrer de nombreuses maladies chroniques ou non comme la bronchite chronique pour ceux qui inhalent ses odeurs mais aussi des maladies infectieuses. Les femmes et les enfants sont les principales victimes de cet incivisme car elles sont exposées de manière directe ou non à ces bactéries. Ces comportements irresponsables et emprunts de négligence de la part des gérants de bistrots et leurs clients devraient être sanctionner et recadrer par la loi et les autorités compétentes.

Au regard de la ténacité et l'ampleur de ce fléau, tout porte à croire que les torts partagés entre les tenanciers, les clients et les autorités en charge de l'hygiène de ces lieux.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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