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ROUÉ DE COUPS, AKUE ANGOUÉ A SUCCOMBÉ AU CHUL DE LIBREVILLE

ROUÉ DE COUPS, AKUE ANGOUÉ A SUCCOMBÉ AU CHUL DE LIBREVILLE
Karl Stecy Akué Angoué, a rendu l’âme dimanche 22 octobre 2023, au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Dans la nuit du 12 au 13 octobre, il aurait été bastonné selon sa famille, par des militaires identifiés appelés les « bérets rouges ».

Une bavure aurait été commise par des militaires appelés les « bérets rouges ». Ils auraient bastonné le jeune Karl Stecy Akué, un gabonais d’une trentaine d’années, qui a perdu la vie ce dimanche 29 octobre 2023 au CHUL.

Dans la nuit du 12 au 13 octobre 2023, Karl Stecy Akué Angoué rentre chez lui après avoir passé une soirée de divertissement. Il est interpellé à un check-point. Il ne se rend pas compte qu’il est en train de violer l’heure du couvre-feu. Les militaires en poste et le jeune entament une discussion qui vire à la dispute selon les témoignages des parents. 

Selon la famille, il aurait été roué de coups par les bérets rouges. Il a ensuite été transporté vers le Centre hospitalier universitaire de Libreville.

Il est tombé dans le coma. Malgré les efforts des médecins de cette formation hospitalière, il n’a pas pu revenir à la vie. 

« C'est avec le cœur meurtri que j'annonce à mes parents, amis et connaissances, le décès tôt ce matin de mon fils AKUE ANGOUE Karles Stecy au CHUL. Il avait été sauvagement agressé par des militaires (bérets rouges parait-il) dans la nuit du 12 au 13 octobre 2023 qui l'avaient abandonné pour mort. Transporté aux urgences du chul dans le coma, il a rendu l'âme ce matin.

Une enquête est attendue 

Vivement qu'une enquête soit ouverte par les autorités du CTRI pour démanteler et punir sévèrement les auteurs de cet acte criminel qui n'honore pas notre armée.

 », a écrit Jeannot Angoue Nguema, le père du disparu sur sa page facebook le dimanche 22 octobre 2023.

La famille du disparu souhaite qu’une enquête soit ouverte afin que le décès de leur fils ne reste pas impuni. Sur les réseaux sociaux, les Gabonais disent être d’accord avec la mesure du couvre-feu, mais cela ne doit se faire au prix des vies humaines. La population doit respecter les heures du couvre-feu, mais les forces de défense et de sécurité doivent faire preuve de retenue face à des violations du couvre-feu. 

 

Par Pamphile EBO

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