ÉBOLA : DEUX NOUVEAUX TRAITEMENTS CONNUS
Découvert en 1976, lors des deux flambées épidémiques au Soudan et en République démocratique du Congo,la maladie à virus Ebola connait désormais un traitement.En effet, Selon l'Organisation Mondiale de la Santé OMS, Deux traitements existants réduisent considérablement la mortalité liée à la maladie à virus Ebola.D'ailleurs l'organisation recommande fortement son administration à toutes personnes souffrant de cette maladie.
L'OMS, à notamment indiqué que ces traitements - mAb114 et REGN-EB3 réduisent considérablement la mortalité liée à Ebola et peuvent sauver entre 230 et 400 vies sur 1000 personnes infectées.
“Les patients doivent recevoir les anticorps monoclonaux neutralisants recommandés dès que possible après la confirmation du diagnostic en laboratoire”.
Soulignons que Ces deux traitements ont été approuvés fin 2020 par l'Agence américaine des médicaments (FDA) et sont déjà utilisés pour traiter des malades d'Ebola.
L'OMS engagée dans la lutte contre Ebola
Alors que des vaccins ont été mis au point ces dernières années et sont utilisés pour interrompre les chaînes de transmission, la maladie ne cesse de faire des ravages.Pour donc faire face à ce virus qui provoque une maladie souvent mortelle, L'OMS s'est désormais engager à aider les pays, les fabricants ainsi que les partenaires pour améliorer l'accès aux traitements, et à soutenir les efforts nationaux et mondiaux afin de les rendre plus abordables.
Tout savoir sur le virus Ebola
Rappelons tout d'abord que le virus doit son nom à une rivière du nord de la RDC, près de laquelle la première épidémie a éclaté. Le virus Ebola provoque une maladie aiguë et grave, souvent mortelle si elle n’est pas traitée. La maladie à virus Ebola est apparue pour la première fois en 1976, lors de 2 flambées simultanées à Nzara (aujourd'hui au Soudan du Sud) et à Yambuku (République démocratique du Congo).
La flambée qui a sévit en 2014-2016 en Afrique de l’Ouest fut la plus importante et la plus complexe.Cette flambée a également comme particularité de s’être propagée d’un pays à l’autre, partant de la Guinée pour toucher la Sierra Leone et le Libéria.
Vaccins
Un vaccin expérimental anti-Ebola s’est avéré très protecteur contre ce virus dans le cadre d’un essai majeur mené en Guinée en 2015.Ce produit, appelé rVSV-ZEBOV, a été étudié dans le cadre d’un essai auquel 11 841 personnes ont participé en 2015.Sur les 5837 personnes auxquelles le vaccin a été administré, aucun cas de maladie à virus Ebola n’a été enregistré 10 jours ou plus après la vaccination.
En comparaison, il y a eu 23 cas dans le groupe témoin n’ayant pas eu le vaccin après 10 jours ou plus.Ce vaccin, appelé rVSV-ZEBOV, avait été utilisé pendant la flambée qui avait frappée la RDC il y'a plusieurs mois.
Virus Ebola sur la frontière Congo-gabonaise
Apparue à Mékambo (dans le nord-est du Gabon) en janvier 2002, les spécialistes de l’OMS et de la Croix-Rouge repliés à Makokou, la capitale de l’Ogooué-Ivindo ont durant près d'un an combattu le fièvre hémorragique d'Ebola.Pendant cette période, les habitants de Makokou avait interdiction de toucher les animaux trouvés morts dans la forêt et de consommer de la viande de brousse, base même de leur alimentation.
De cette période le Gabon s'est doté d'un Plan national de riposte contre cette épidémie prêt à servir en cas de présence du virus hémorragique Ebola renforcé par un laboratoire dont le résultat de diagnostic se fait en moyenne de 24 à 48 heuresSelon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la maladie à virus Ebola a fait 2.238 morts depuis la fin du mois de novembre dernier, essentiellement en République démocratique du Congo,
Le taux de mortalité de cette maladie chez les humains varie de 25 % à 90 %.