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TRANSITION AU GABON: MGR. JEAN PATRICK IBA-BA FAIT L'UNANIMITÉ

TRANSITION AU GABON: MGR. JEAN PATRICK IBA-BA FAIT L'UNANIMITÉ
Le CTRI a nommé Mgr. Jean Patrick Iba-Ba, comme président du Dialogue national. Il a lancé plusieurs avertissements à l’ancien pouvoir totalitaire que ce dernier n’a pas jugé utile.

C’est un nouveau pas de plus que vient de réaliser le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). A travers le communiqué n°26, le CTRI a égréné le chronogramme de la Transition politique au Gabon, qui selon le porte-parole, le Lieutenant-Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi est un projet indicatif dont l’adoption définitive reviendra au dialogue national qui sera présidé par l’Archevêque Métropolitain de Libreville Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba.

Mgr Jean Patrick Iba-Ba est le choix de la sagesse. Ses positions sont en phase avec les nouvelles autorités et surtout le peuple gabonais. L’homme d’église a été l’un des rares dans le domaine religieux à dénoncer les travers des dignitaires de l’ancien régime. Lors de la cérémonie de présentation des vœux de 2023, il avait attiré l’attention des autorités qui ne faisaient rien pour baisser le taux de chômage grandissant “ Que les qualifications soient plus en adéquation avec les besoins du marché de l'emploi pour une réduction significative du chômage de masse qui frappe encore notre pays “. 

Il avait également pointé du doigt l’écroulement du pouvoir d’achat des Gabonais qui ne savaient plus à quel se vouer et ironisé sur l’état pitoyable du réseau routier devant un couple présidentiel médusé. “ Les familles voient leur pouvoir d'achat baisser d'année en année, la mercuriale mise en place par le gouvernement ne semble pas avoir des effets probants faute de moyens de contrôle efficaces. Par ailleurs l'état des routes, des disponibilités actuelles du chemin de fer, la cherté des moyens de locomotion aérien et fluviaux rendent le transport cher le coût des produits de base encore plus onéreux dans l'arrière pays “

Le prélat  avait prêché dans le désert 

Certains dignitaires avaient hoché la tête quand le chef religieux a piqué là cela fait mal, en martelant qu’il n’y a plus de lendemains meilleurs à espérer. Selon, ce n’était plus qu’un vain slogan. “ La pression fiscale, et la création chaque année de nouveaux impôts participent à fragiliser davantage le panier de la ménagère”, avait-il souligné et ajoutant  “ comment pouvons nous alors espérer des lendemains meilleurs ?”

Il avait avec la même verve relevé l’indigence totale dans laquelle se trouve actuellement une multitude de retraités, après avoir servi l'État avec abnégation durant toute une vie, sans oublier les conditions de vie déplorable des prisonniers. “ La situation des retraités nous interpelle fortement. Nous souhaitons que le processus amorcé dans le nouveau modèle des réformes de gestion de la CNSS aboutisse enfin. Permettez-nous de relever la situation des détenus dans notre pays. En effet la surpopulation carcérale les conditions de vie des prisonniers les lenteurs observées du système judiciaire restent à notre sens des sujets de forte préoccupations”

 

Il avait également souligné aux hommes de l’ancien pouvoir que le scrutin présidentiel sera tronqué et qu’il fallait s’attendre à un retour de bâton. celui qui sème le vent récolte la tempête, croyant que les dignitaires de l’ancien régime allaient faire machine arrière. Malheureusement pour eux, ils ont foncé tête baissée. “ Nous demandons pour éviter des dérapages une plus grande transparence dans la préparation électorale et le dénouement des élections. Déjà certaines voix dans la classe politique et la société civile s'élèvent pour relever des anomalies sur la question du budget alloué aux élections et sur le code que le fichier électoral “. Mgr Jean Patrick Iba-Ba a prêché dans le désert.

 

Par Pamphile EBO

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