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VIE CHÈRE : MAINTIENT DU CONTRÔLE DES PRIX SUR LES PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ

VIE CHÈRE : MAINTIENT DU CONTRÔLE DES PRIX SUR LES PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ
À l'occasion de son traditionnel discours à la nation pour la célébration de l'Indépendance, le Chef de l'État gabonais Ali Bongo a a déclaré avoir instruit son gouvernement.

Dans le domaine la vie chère, le président a indiqué, n’avoir ménagé aucun effort pour rendre la vies des gabonais plus paisible d'avoir pris des mesures en amont pour freiner la hausse des prix et réduire le coût de la vie. Ainsi pour soutenir les familles, le Président a -t'il déclaré avoir injecté plus de 83 milliards de francs CFA,  afin que les prix demeurent bloqués et que plusieurs produits de grande consommation demeurent abordable pour tous. À l'instar du pain, du riz ou encore de la bouteille de gaz. Par ailleurs, a indiqué Ali Bongo, face à certaines dérives, le gouvernement a eu pour instruction de renforcer fortement le contrôle des prix  afin que les efforts consentis par l’État bénéficient pleinement aux familles et ne profitent pas à quelques spéculateurs. Poursuivant son discours,  le Président gabonais, a déclaré avoir demander au Gouvernement d’amplifier son effort pour lutter contre la vie chère, en ciblant davantage leur action de sorte que ceux qui en ont le plus besoin en bénéficient davantage. En prenant en exemple la subvention sur l’essence qui bénéficie autant à un directeur d’administration ou à un patron de grande entreprise qui conduit une grosse cylindrée qu’à un père de famille plus modeste.

À cet effet il a donc décidé de faire en sorte que plus de justice sociale soit injectée dans le système.

 

Une lutte qui perdure

Depuis quelques temps le gouvernement gabonais tente de tant bien que mal à lutter contre l'inflation des prix sur le marché, causée par la flambée des prix des produits importés. Dans ce combat, l'État avait envisagé se couper de certaines taxes. Parallèlement, le ministre du Commerce gabonais Yves Fernand Manfoumbi avait lancé en juillet dernier une série de concertation avec les importateurs et les distributeurs du secteur agroalimentaire afin d'atténuer les effets de la pénurie du blé.

Il a ainsi  dans la foulée reçu le président du Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex) et le DG du groupe Ceca-Gadis. Cette séance de travail, avait pour objectif, de s'assurer de la promotion des produits locaux dans les grandes surfaces et la fluidité dans le secteur de la distribution et les problématiques du blé et de la vie chère.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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