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LES OBJECTIFS DU DIALOGUE NATIONAL INQUIÈTENT

LES OBJECTIFS DU DIALOGUE NATIONAL INQUIÈTENT
Alors que le dialogue national devrait s'ouvrir depuis le 02 avril dernier, celui-ci provoque une vague d'interrogations au sein de la société.Entre le choix du lieu, les formations et la logistique, le temps du dialogue est désormais compté et pourrait empêcher les différents participants d'atteindre les objectifs fixés.

Quelques mois apres sa prise de fonction, le président de la transition le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a lancé le 02 avril dernier un dialogue inclusif d'un mois dont l'objectif est de préparer les élections de 2025.

Après le lancement de cette  session, une formation destinée aux membres des bureaux des commissions et sous commissions du dialogue nationale a aussitot débuté.Sauf que cette phase de formation qui permettra le bon déroulement du dialogue vient à son tour suscite beacoup de questionnemement notamment en ce qui concerne la durée du dialogue qui été prevue pour 1 mois. Daucuns estiment qu'avec cette phase de formation, le temps du dialogue est desormais peu pour traiter les differents sujets. 

 

RAPPELS DES OBJECTIFS DU DIALOGUE 

Dirigé par l'archevêque métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean-Patrick Iba-ba. Le bureau du dialogue qui comprend 28 membres, avec Murielle Minkoué Mintsa, ministre de la Réforme des institutions, en tant que rapporteure générale, le dialogue national inclusif s’inscrit dans le cadre de la transition politique dirigée par Oligui Nguema. Cette session plénière a pour  objectif de préparer le retour à l’ordre constitutionnel. Il vise à fixer la durée de la transition et à proposer une nouvelle organisation politique, économique et sociale du pays. De plus, ce dialogue doit également permettre d’entreprendre une réforme en profondeur des institutions politiques gabonaises, en vue de « préparer l’après-transition ». Il s’agit d’engager un dialogue décisif avec la participation de l’ensemble des acteurs impliqués, afin d’élaborer une nouvelle Constitution qui sera soumise à référendum.

 

CE QUI FAIT DÉBAT

Entre le problème logistique, le choix du lieu et les formations, les inquiétudes concernant le dialogue national ne cesse de créer des interrogations.

D'abord le choix du stade de l’Amitié sino-gabonaise, un endroit où regnent les embouteillages, une situation qui pourrait limiter la participation de certains membres.

A cela s'ajoutent les formations. Au vu de tous ces éléments à prendre en compte, ce dialogue national qui est bien plus qu'une simple réunion de politiciens devient de plus en plus critiqué par les participants.

Monseigneur Jean-Patrick Iba-ba s'interroge principalement sur sa capacité à adresser efficacement les enjeux nationaux profonds et à intégrer plus de 38 000 contributions recueillies sur cinq mois.

Pourtant annoncé depuis la prise de pouvoir du président de la transition, le dialogue est également considéré par certains comme précipité et soulève des doutes quant aux objectifs à atteindre .

Face a cela, on se demande si les questions essentielles prévues pour le dialogue pouuront etre abordées entierement, alors que la population gabonaise en particulier a les yeux rivés sur ces débats tout en espérant un avenir meilleur pour ce pays d'Afrique centrale. 

 

 

 

 

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Par isy NYANGUI

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