Lors de l’entretien accordé à  Gabon 1ère, le ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout,  n’a pas manqué de rappeler les efforts consentis par le Gabon, dans le cadre de la restauration des institutions, notamment en matière de respect des droits de l’Homme ; et plus particulièrement en ce qui concerne les engagements internationaux pris par le Gabon dans ce domaine.

Le Garde des Sceaux a tenu à souligner qu’Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo Ondimba, Noureddin Bongo Valentin, Bilal Bongo Ondimba, et Jalil Bongo Ondimba, ne sont pas victimes de séquestration et qu’ils n’ont subi aucun acte de torture. 

Pour le membre du gouvernement, il s’agirait des allégations qui visent à instrumentaliser la justice française et à jeter l’opprobre sur le Gabon. Ils veulent transformer une affaire de justice en affaire d’Etat. 

Les droits d’Ali Bongo Ondimba, de Sylvia Bongo Ondimba, de Noureddin Bongo Valentin, de Bilal Bongo Ondimba, et de Jalil Bongo Ondimba sont respectés

Selon Paul-Marie Gondjout, les auteurs de ces allégations devraient se féliciter plutôt des dispositions prises par le Comité pour la Transition et la Restauration des institutions (CTRI) par le Chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma, en vue de les sécuriser, de faire respecter leurs droits et de leur donner la possibilité de rencontrer parents, amis et connaissances, sans restriction aucune et ce conformément à la loi en vigueur en République Gabonaise. En un mot, leurs droits sont respectés et il n’y a aucun souci majeur à se faire à propos. Les efforts consentis en vue de la modernisation, de l’extension et de l’amélioration des conditions de détention dans toutes les prisons du Gabon sont indéniables.