Après avoir passé 4 ans en prison pour malversations financières dans le cadre de l'opération Scorpion, l’ex directeur général de la Société gabonaise de transport (Sogatra)? Bruno Minko Mi Ngoua, est désormais fixé sur son sort. Jugé le 28 mai 2024, par la Cour criminelle de Libreville, il a été condamné à une peine de 10 ans de prison dont 4 ans et 6 mois ferme et de 5 ans et 4 mois de sursis. Il sera donc libre au début du mois d’août 2024.

Où  est passé  l'argent qui devrait servir au payement des agents de la SOGATRA ? 

Questionné sur les 2,5 milliards de Fcfa logés à la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) qui  avaient été décaissés pour le paiement des salaires des agents et sur la disparition de plusieurs taxi-compteurs, l'ex directeur général a indiqué que l’argent disparu qui était logé à la Caisse de dépôts et de consignation (CDC) a bien été décaissé mais les salaires n’ont pas été payés. 

Je sais qui a pris cet argent et ces personnes se reconnaissent. Je n’ai pas simplement envie de citer les noms des contemporains ici à la barre.
 

En ce qui concerne les  taxis compteurs achetés par la Sogatra, il a indiqué avoir mis ces derniers en location.

Il clame toujours son innocence 

 L'ex directeur de Sogatra  Bruno Minko Mi Ngoua détenu à la prison centrale de Libreville avait dans une lettre adressée au président  de la trasition demandé la clémence au regard de sa situation sanitaire qui ne cessait de se dégrader. Mais en plus de cette clémence, il avait  donné au patron du CTRI les raisons de ses ennuis judiciaires. Minko Mi Ngoua indique dans sa missive que ses ennuis judiciaires trouvent leurs origines dans l’audit qu’il avait commandité au cabinet privé HBL. Cet audit couvrait la période de la gestion de Sogatra allant de 2013 à 2018. Lors de son instruction devant le juge en 2021, il dit avoir apporté les preuves de son innocence y compris le rapport d’audit. Lors de son audience récente nanti des documents servant de preuves, Bruno Minko-Mi-Ngoua s’est défendu rejetant dans l’absolu toutes ces accusations. 

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