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Justice

PROCÈS SOGARA: LA NULLITÉE DE LA JUSTICE

PROCÈS SOGARA: LA NULLITÉE DE LA JUSTICE
La procédure du procès SOGARA est une vaste fumisterie dès le départ avec un Etat qui porte plainte contre des individus soupçonnés d’avoir détourné de l’argent appartenant à une société privée.

Mis en accusation dans le procès Sogara, ils ignorent les raisons pour lesquelles ils ont été incarcérés et pourquoi il y a eu tant d’amateurisme dans l’affaire qui les concernent. Brice Laccruche Alihanga, Christian Patrichi Tanasa,  Gérard Fannou, Edo Bendo, Noëll Mboumba méritent un acquittement. Ils méritent d’être relaxés purement et simplement. Ceux qui les accusent ont raté le coche. Ils n’ont pris aucune précaution  pour donner une contenance à leurs dossiers d’accusation dans l’affaire Sogara. Rien de professionnel n’a été pris en compte dans la procédure. La procédure a été bâclée. La plainte déposée sans raisonnement par l’Agence Judiciaire de l’État (AJE) contre ces cinq individus pour détournement de fonds publics, complicité de détournement, instigation au détournement, concussion et association de malfaiteurs est aujourd’hui considérée comme nulle et non avenue.

C'est une plainte sans tête ni queue. Elle n’est pas logique. Comme l’indique sa forme juridique de société anonyme, la Sogara, est une société gabonaise de droit privé. Elle a été créée en 1964. Elle n’est pas une société publique.  En d'autres termes, l'Etat n'a  pas droit à se constituer en tant que partie civile pour porter plainte aux cinq individus. C'est la Sogara elle-même qui peut s'arroger ce droit. Le directeur général de la Sogara peut porter plainte contre des responsables qui ont vidé ses caisses. Les  actionnaires peuvent également porter  plainte. L'État ne peut pas se constituer en tant que partie civile. C'est de l'amateurisme grotesque. 

Le motif de détournement de fonds publics ne peut donc pas être imputé à Brice Laccruche Alihanga, à Christian Patrichi Tanasa, à Gérard Fannou, à Edo Bendo, et à Noël Mboumba. L’argent de la Sogara ne peut pas être considéré comme de l’argent public. La Sogara est une entité privée. 

L’Agence Judiciaire de l’État, avec sa dénomination d'organe d'État, n’est pas autorisée à se constituer en tant que partie civile dans l'affaire Sogara. La Sogara n’est nullement une société de droit public.

La plainte de  l’Agence Judiciaire de l'État est illégale 

Les  avocats de Brice Laccruche Alihanga, de Christian Patrichi Tanasa, de Gérard Fannou, d’Edo Bendo, et de Noël Mboumba, sont dans le droit d'exiger aujourd’hui l'annulation de la procédure.  Ce procès est une mauvaise parodie. Il faut avoir le courage de reconnaître l’amateurisme de cette procédure. La Sogara, en tant que société privée, n’a pas besoin de tendre la main à l’État pour porter plainte. L' AJE a agi en toute illégalité en se positionnant comme partie civile dans l’affaire Sogara.

La justice gabonaise a été roulée dans la farine. Elle a été utilisée comme une serpillère par ceux qui ne voulaient pas se salir les mains. Elle s'est mise le doigt dans l'œil en agissant ainsi. Le justice gabonaise s'est comportée comme une écurie. Comme des moutons de Panurge, ils ont suivi à la lettre les indications de la Young Team. La procédure menée contre Patrichi Tanasa, Brice Laccruche Alihanga, Edo Bendo, Gérard Fannou et Noël Mboumba est considérée comme nulle et non avenue. Le dindon de la farce c'est la justice gabonaise qui est devenue la risée du monde entier avec des engagements et des maladresses. Les accusés doivent être acquittés et blanchis.

 

Par Pamphile EBO

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