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NYANGA: LE PRÉFET DE LA HAUTE-BANIO INTERPELLE LES AUTORITÉS SUR LE MANQUE DE PERSONNEL SUFFISANT

NYANGA: LE PRÉFET DE LA HAUTE-BANIO INTERPELLE LES AUTORITÉS SUR LE MANQUE DE PERSONNEL SUFFISANT
La frontière Gabon- Congo serait en situation de perméabilité, une situation causée par le manque suffisant de personnel de gardes de frontières selon le préfet de la Haute - Banio

La frontière Gabon- Congo présenterait des failles qui constituent une perméabilité des mouvements. Il faudrait renforcer les mesures de sécurité aux abords de celle -ci. C'est en ce sens que le préfet du département de la Haute-Banio, Iwangou Iwangou, a lancé un appel aux autorités afin de trouver des voies et moyens pour y mettre un terme. Selon le préfet, la situation est causée par le manque suffisant du personnel affecté à la surveillance de la frontière. 

La nécessité de renforcer le personnel aux frontières est plus que primordiale

La sécurité des frontières gabonaises doit demeurer une priorité pour les autorités du pays. Car elle permet d'assurer une protection du territoire, de sa population et de ses visiteurs. Les personnes désireuses d'entrer au Gabon que ce soit par la voie maritime, aérienne ou terrestre doivent être dans l'obligation de présenter des documents authentiques. La voie terrestre est celle qui pose le plus souvent de problèmes aux frontières car, plusieurs clandestins profitent de la nuit pour forcer les barrières qui sont moins gardées dans l'obscurité. Le manque vigilance se fait ressentir. La fatigue qui les empêche d'être efficace augmente la nuit. En revanche, s'il y a un nombre important de gardes aux frontières, ces derniers peuvent facilement s'organiser de façon à se relayer et à être plus réactifs dans ces situations. En plus du nombre de la ressource humaine, des moyens roulants doivent être également mis à leur disposition pour organiser des interventions rapides et appréhender les indélicats facilement. Les conditions de sécurité des agents elles-mêmes doivent être prises en compte car ils peuvent faire face à des personnes qui refuseraient d'obtempérer en cas d'interpellation. Des cas qui peuvent s'avérer dangereux et mettre la vie des gardes en danger. Il faut se souvenir que le conseil des ministres  du 22 janvier dernier présentait le projet de décret instituant le versement d'une prime destinée aux périodes Forces de Défense affectées aux missions de sécurité des frontières nationales. Il faut ajouter à cela l'effectif des forces de défense qui doit être revu à la hausse, pour permettre un résultat efficace de la surveillance aux frontières. Car cette activité en plus d'être importante pour le pays, n'est pas sans danger.

Par Jeromiale ANGUE

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