Au menu des échanges entre le membre du gouvernement de la transition et les représentant de la société sucrière, le respect de la convention entre l’Etat gabonais et le groupe MFB International notamment en matière de conservation des emplois des nationaux, du respect du circuit de redistribution et d’approvisionnement du marché ainsi que l’élaboration d’un cahier de charges, selon le service communication du ministère du Commerce. Tenant compte du contexte actuel relatif à la pénurie de sucre, Madame le Ministre a préconisé de mettre un terme au circuit illicite afin de stabiliser ce marché. En morceaux ou en poudre, le sucre pourtant produit au sud-ouest du Gabon, dans la région du Haut-Ogooué se fait rare, voire inexistant sur les étals des supermarchés depuis plus de deux semaines. 

Les revendeurs et les consommateurs sont tourmentés par la pénurie de sucre

Les revendeurs et les consommateurs de Libreville ne savent plus à quel saint se vouer. Ce qui est incompréhensible pour un pays de  276 668 km². Difficile d’admettre que cette denrée alimentaire est produite à une distance aérienne de 542 kilomètres de Libreville. Par la route Libreville, à  751 km de Franceville. Comment expliquer cette pénurie qui dure depuis plusieurs semaines ? Autant de questions qui laissent les Gabonais perplexes. Selon les dernières recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le sucre ne doit pas représenter plus de 5% des apports énergétiques quotidiens, c'est-à-dire six cuillères à café par jour.

 

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