La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) ne cesse d'effectuer les contrôles auprès d'opérateurs économiques dans le but de contrôler et d'analyser les produits proposés et les prix affectés à ces produits. Il en ressort que ce sont au total 338 contrôles qui ont jusqu'à présent été effectués rien que pour le mois d'avril. Des contrôles qui leur ont permis d'épingler plusieurs commerçants ayant commis des infractions faisant l'objet de procédures pénales.   

La cherté des produis se fait toujours ressentir 

Il suffit de se rendre même chez le simple boutiquier pour se rendre compte de ce que les prix des marchandises  ont pris l'ascenseur. Une augmentation qui ne cesse de procurer des interrogations devenus le quotidien des Gabonais. Certains ont mis cette augmentation sur la guerre en Ukraine pour justifier la hausse des prix. Ce, même pour des produits qui n'ont aucun lien avec ce pays. Pour d'autres, ce sont les grossistes qui qui ne leur vendent plus les marchandises aux prix habituels. Le pire des cas ce sont les grandes surfaces, avec des précisions " arrivage par avion", là encore ce sont des prix d'une galaxie lointaine, que le simple Gabonais ne peut se permettre même, pour se faire plaisir. Souvenons-nous que dans la Loi de Finances de 2024, qui avait été adoptée le 15 décembre dernier par le par le Parlement un ensemble de subventions d'une valeur de 91,4 milliards de nos francs, était prévu pour réduire le prix de certains produits et services dans le but d'améliorer les conditions de vie des Gabonais. Une action qui est comme passée sous silence car le constat sur le terrain est tout autre. La cherté des produits est belle et bien présente et palpable dans les ménages. Bien que les contrôles effectués par les agents de la DGCCRF aient généré de l'argent soit, 23 539 000 FCFA s'agissant des pénalités. Il serait souhaitable que les pouvoirs publics tapent du poing sur la table pour que le Gabonais aient de quoi manger chaque jour avec le revenu qu'il a.

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