Le chemin de fer gabonais est vétuste. Il a déjà fait son temps. De façon technique ses caractéristiques ne répondent plus à la norme. Le diamètre des rails a été réduit à un diamètre de 50 au lieu de 70 qui est désormais la mesure recommandée pour un trafic normalisé. C'est donc pour offrir une sécurité optimale que le ministre des Transports Dieudonné Loïc Moudouma Ndinga a proposé à la Comilog de réduire de moitié la charge des chargements, une proposition acceptée par l'opérateur minier.

La sécurité avant tout 

Sur le plan mondial, le sous-sol du Gabon regroupe plusieurs richesses minières dont le manganèse, devant le  lithium, le cobalt et le nickel. Quant au manganèse, il est parmi les minerais les plus convoités au monde car il permet de la réalisation énergétique des pays très développés. Bien que le pays soit soit touché par la grâce en ayant de grands gisements de manganèse, la sécurité liée au transport de cet élément doit être très importante. Cette mesure prise par le ministère des Transports est donc bien pensée quand bien même que les quantités transportées vont être réduites de moitié. Ce qui aura certes un impact négatif sur l'économie du pays, mais avec une sécurité très valorisée. Les trains transportant du manganèse ont souvent effectué des déraillements, ce qui peut être dangereux pour le conducteur et l'équipe qui l'accompagne. En plus de cela, le manganèse se perd dans la nature en débordant des wagons. La nouvelle réforme va sincèrement permettre de charger un tonnage précis qui pourrait freiner la quantité d'accidents. 
 

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