Les barrages de Tchimbélé-Kinguélé, qui produisent plus de 50 % de la production électrique consommée à Libreville, arrivent au terme de la saison sèche à des valeurs très basses, limitant de plus en plus l’exploitation des groupes dans les usines. Une situation  plutôt compliquée  pour les populations. D'ailleurs la Société d'Energie et d'eau du Gabon a annoncé que ces délestages pourraient durer encore plusieurs mois, au moins jusqu’au retour de la saison  des pluies.

Nous avons la capacité de produire mais si nous produisons la capacité qui correspond à la demande, la descente sera brutale et nous pouvons vider le barrage avant le retour des pluies prévu en septembre 

a précisé Arna Ndoutoumou Minto’o. 

Une sécheresse arrivée un peu tôt 

Attendue pour le mois d'août, cette sécheresse est arrivée un peu plus tôt et la SEEG ne s'est pas préparée en conséquence. Résultat, la baisse du niveau des eaux a des conséquences importantes sur la production quotidienne d’électricité de la SEEG, obligeant l’entreprise à mettre en place des délestages volontaires.

Délestages volontaires: un danger 

Il est vrai que la saison des pluies peut fournir une source d'eau renouvelable pour la production d'électricité. Ce qui contribuera à stabiliser l'approvisionnement en énergie du pays. C'est une mesure importante pour assurer une distribution continue et fiable d'électricité. Mais pendant  ce temps que font les Gabonais ? Devront-ils s'habituer dès lors à ces coupures intempestives ? N'oublions pas que ces coupures intempestives peuvent aussi avoir des conséquences.
En effet, des interruptions fréquentes de l'alimentation électrique peuvent endommager les appareils électroniques sensibles tels que les ordinateurs, les téléviseurs et les réfrigérateurs. Il est important de prendre des précautions pour protéger ces appareils en cas de délestages fréquents en utilisant des parasurtenseurs ou des onduleurs pour éviter les dommages.

---