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Politique

ALI BONGO REFUSE DE QUITTER LE GABON

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Après le coup de liberté du 30 août dernier, l’ancien chef d’état Ali Bongo Ondimba qui a spolié les gabonais revendique la liberté de mouvement, sa femme et son enfant.

Ali Bongo Ondimba est le symbole de l’impunité. Sa présence au Gabon n’est pas un bon signe pour un Etat de droit mais aussi pour la population gabonaise. Le CTRI a pris le pari de nettoyer le Gabon de ses mauvaises graines. Tout le monde doit être mis sur le même pied d’égalité devant la justice. Si des ministres sont envoyés en prison, si Sylvia envoyée en prison , Noureddin derrière les barreaux, pourquoi le donneur d’ordre serait-t-il libre de ses mouvements ? A quelle justice avons-nous à faire ? Dans quel pays on a vu un chef commettre autant de gabegie financière sans être inquiété et exiger qu’on lui déroule le tapis rouge ?  Pourquoi des poursuites sont engagées contre son épouse et son fils alors que lui-même jouit de tous ses droits? Il ne faut pas trop demander au CTRI. Ils l’ont laissé libre de ses mouvements, le CTRI doit-il aussi laisser gérer ses comptes bancaires librement alimentés par le pillage des richesses du contribuable ? Comment expliquer que ceux qui ont été torturé par l’ancien régime se rendent compte que leur tortionnaire passe des jours tranquilles dans sa luxueuse villa, à quelques mètre du centre-ville de la capitale ?  

Un électron libre semeur de confusion 

Mis à la retraite et libre de ses mouvements, Ali Bongo Ondimba, ne veut pas sortir du Gabon, explique Radio France Internationale. Pour quelle raison ne veut-il pas libérer définitivement le Gabon, pour une conscience tranquille des Gabonais. Il est devenu indésirable aux yeux de la majorité de la population depuis une décennie. La prolongation de son séjour sur notre territoire est une châtiment insupportable pour les compatriotes.  Il peut  à l’étranger se faire soigner à tout moment. Mais il n’envisage pas cette possibilité pour le moment. Pour quelle raison ? Ali Bongo Ondimba avait passé haut la main son bilan de santé devant la Commission médicale chargée d’attester de sa bonne santé physique et mentale. Il est donc théoriquement en bonne santé comme les proclamaient les kounabélistes lors des élections. A-il un agenda caché ? Le premier coup d’Etat c’était le 30 août 2023, lorsqu’il a été évincé du fauteuil présidentiel. Le second coup d’Etat, le vrai, celui que tout le peuple attend impatiemment, c’est le jour départ définitif du Gabon. Le sommeil des gabonais ne peut pas être tranquille quand ils savent que le loup est encore là.

 

Par Pamphile EBO

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