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LE SAMU SOCIAL JOUE AU CHAT ET À LA SOURIS AUTOUR D’UNE DETTE DE 100 MILLIONS FCFA

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Le Samu Social basé à Port-Gentil doit plus de 100 millions de francs FCFA au propriétaire du bâtiment qui l’accueille depuis 2018.

Le Samu Social s’était taillé depuis plusieurs années une solide réputation de bienfaiteur. Aujourd’hui cette notoriété se lézarde. Le Samu Social n’est pas forcément ce qu’on voit en surface. Cette entité dirigée le Dr  Wenceslas Yaba, doit une forte somme de 102 millions de FCFA à Gaston  Poaba, correspondant à des arriérés de loyer, selon Mazlecinfo. 102 millions de FCFA ce n’est pas rien. Il s’agit de 20 millions 400 mille francs cfa par an, ce qui donne 102 millions en 5 ans. Pendant 5 ans, il a fallu être un locataire très malin pour ne pas verser un sou. Le bailleur aurait bien voulu rendre service au Samu Social, mais là il s’agit quand même de 102 millions de FCFA. L’ancien député Gaston Poaba est énervé comme un poux. Il se fait maintenant passer pour un dupe, pour un pigeon à déplummer. Pour autant il n’est pas naïf. Ce n’était pas une donation faite au Samu Social. Il n’a pas construit ses bâtiments pour vivre ce cauchemar, ce calvaire. Il avait investi dans le béton pour avoir des jours tranquilles. C’est avec sentimentalisme qu’il ouvre en 2018, ses bras et son coeur au Dr Wenceslas Yaba et lui remet les clés de ses deux immeubles R+1 afin de participer comme il pouvait à la chaîne de solidarité du médecin des démunis. Il succombe aux bonnes intentions et aux promesses miroitantes. Le Samu Social paye sa première année de location et fait illusion souligne Mazlecinfo. 

Attendre comme Pénélope 

Et depuis les versements du Samu Social sont devenus rares comme un merle blanc. Gaston Poaba déchante. Il regrette d’avoir été finalement benêt. En colère, il ne croit plus aux assurances du Samu Social. Il compte désormais sur le CTRI pour desserrer l’étau autour du Samu Social. Il invite le Comité de transition pour la restauration des institutions à casser la tirelire. 

Il y a la dette du Samu Social prend désormais des allures de montagne, mais il y a aussi le bâtiment qui accueille l’institution qui commence à se délabrer. Incapable de payer le loyer mensuel, il ne voit pas comment le Samu Social pourrait restaurer son immeuble R+1 et freiner sa détérioration.

 

Par Pamphile EBO

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